Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 52]

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'USINE A ARSENIC DE IREICHENSTE1N.

L'atmosphère empoisonnée dans laquelle vivent les ouvriers les tue généralement au bout de dix ans d'un travail continu.

RAPPORT sur la lampe de siirete, du sieur DUBRULLE. Par M. BLAVIER, Ingénieur en chef des mines.

En s'occupant des lampes de mines, le sieurNouveaumedéle Dubrulle, lampiste à Lille, n'avait eu d'abord en rdeetél.amPe scl" vue que d'arriver à éviter les dangers résultant pour les ouvriers mineurs de leur propre imprudence, qui les pousse trop souvent e.t pour des motifs divers à enfreindre la défense qui leur est faite d'ouvrir les lampes de sûreté dont ils sont munis dans toutes les mines où du grisou se manifeste. Ce résultat a été obtenu par M. Dubrulle d'une manière satisfaisante à l'aide d'un petit mécanisme assez simple, au moyen duquel un petit tube qui enveloppe la mèche s'élevant subitement lorsque l'ouvrier veut dévisser sa lampe éteint instantanément la lampe. Une lampe présentant un mécanisme de ce genre a été exposée par le sieur Dubrulle à la dernière exposition des produits de l'industrie française.

Depuis l'époque à laquelle ce lampiste a exécuté cette utile addition aux lampes ordinaires de Davy, nous lui avons suggéré l'idée de rendre son appareil plus sûr et plus lumineux en introduisant au-dessus du réservoir un cylindre en verre ou en cristal épais , ainsi que déjà plusieurs praticiens en avaient eu la pensée.