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PRÉPARATION MÉCANIQUE
SCHEMNITZ (BASSE-IIONGRIE).
laires et corresponda.ntes à chaque colonne du bocard. Ainsi chaque batterie possède sa roule par-
rière de chaque batterie. Elle est mobile sur deux tourillons et contient à peu près de mètre cube
ticulière. La paroi antérieure de chaque roue est percée vers sa partie inférieure d'une ouverture rectangulaire dont on peut faire varier la dimension au moyen d'un tiroir. Immédiatement audessous de cette ouverture est placé le canal incliné k, dont l'extrémité inférieure débouche au bord de l'auge du bocard et vis-à-vis du pilon du milieu de la batterie (vorstampfer) oumal tre-pil on.
Le fond de ce canal repose sur la pièce horizontale h, où il n'est pas invariabl ement fixé, mais peut
pivoter légèrement sur deux tourillons. Un gros mentonnet en bois r (Pl. XIII, fig. 16 et I 7), fixé dans l'épaisseur du pilon, à la hauteur convenable, et frappant sur le poinçon p, abaisse brusquement
l'extrémité inférieure 'du canal, dont l'extrémité supérieure venant frapper le fond incliné de la rolle lui communique une secousse qui fait descendre les minerais dans le canal et de là dans l'auge, chaque Ibis que le piston commence à battre
Inconvénient.
Rolle hongroise.
sur la sole. En Hongrie, où l'on est encore appelé à bocarder des menus de la mine souillés de boue et des tas de minerais où les plus gros et les plus petits fragments sont mélangés pêle-mêle, la roue saxonne présente un grave inconvénient. Il arrive, surtout en hiver, que ces matières finissent par se tasser et former une masse assez cohérente pour empêcher, en tout ou en partie, la descente des minerais dans le canal malgré les secousses violentes imprimées par le maître-pilon. Dans ce cas , on emploie la roue honËroisé (Pl. XIII,,fig.16 et 17); c'est une petite caisse à section trapézoïdale et à parois inclinées, qui se trouve placée sur un système de trois pieux à Far-
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de minerai. Comme dans la grande roule, le maître-
pilon l'ébranle de temps en temps au moyen du mentonnet r et du poinçon p. L'inconvénient de cette roue est de nécessiter constamment un ouvrier de service pour la remplir avec la pelle lorsqu'elle commence à être vide. L'eau du bocard (ladenwasser) arrive par le ca- Eau du bocard.
nal horizontal u (Pl. XI,Jig. 3), qui est placé au devant du bocard et s'étend sur toute sa longueur. Ce canal, en planches et d'une section intérieure de om,25 sur 0m, 12, est en communication avec les canaux verticaux u',u", uw(fig.4), qui conduisent l'eau sur la sole. La quantité d'eau introduite dans un bocard pareil varie assez généralement de 2 à
3 pieds cubes par minute. Lors d'une expérience faite sur un bocard de 9 pilons, et où je me trouvais présent, elle était de Le bocard une fois réglé et en marche n'exige plus que très-peu de soins ; c'est la machine qui travaille toute seule. Les minerais arrivent régulièrement sous les pilons, tandis qu'on laisse l'eau s'élever dans l'auge jusqu'à un niveau tel que le sabot en fonte y reste toujours immergé en partie. Cette eau se charge continuellement des matières triturées (triibe) et, maintenue dans un vif état d'agitation par le battement des pilons, elle sort facilement de l'auge par la fente longitudinale ti, s'écoule sur la table et de là dans le canal x, qui la conduit aux moulins. Un seul homme surveille ordinairement à la fois no ou 3o pilons; il remplit les rolles, répare les accidents légers et maintient toutes les surfaces frottantes suffisamment graissées. De temps en temps il prend un essai de
Conduite du travail.