Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 217]

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Filon de. la

436 DESCHIPTION DES FILONS succès; mais ces recherches sont faciles et, comme on y rencontre c,ià et 14 des traces de minerai , on hésite toujours à écouter des préventions fondées assurément, mais qui ne sont pas des certitudes. D'après les quantités de minerai produites par ces différents gîtes, le filon de la Vieille-Mine est un peu plus important que le filon Saint-Charles mais le petit massif qui lui vaut cette supériorRé se trouve à son intersection avec le filon principal,

et le minerai qui a donné lieu aux premiers tra-

vaux de Poullaorien, en 1728, se trouvait à l'Ouest, en VAT, à peu près sur le prolongement possible du rameau FP parallèle au .filon Saint-Charles. Hors de hi , il n'y attrait pas lieu de direque le filon de la Vieille-Mine est plus riche, et l'on voit, sur le plan particulier de Saint-Charles (Pl. FH, fig. 9), à quoi se réduit l'étendue métallifère de ce dernier filon. Le filon de la Vieille-Mine est extrêmement

peu quartzeux, beaucoup moins que celui de Saint-Charles qui ne l'est pas beaucoup. Il est moins solide, plus boueux que ce dernier. On y

voit plus fréquemment des taches d'hydrosilicate d'alumine blanc onctueux. La rareté du quartz et l'uniformité d'aspect de la gangue et des épontes rendent habituellement incertaine la détermination de la puissance de ce filon. Terminé à l'Ouest feu au delà des travaux marqués sur le plan, il paraît se prolonger à l'Est à une distance fort grande et avec un p allure remarquablement régulière. Quelques recherches suivies de ce côté n'ont amené aucun -résultat encourageant. Une observation faite dans l'intérieur des tra-

DES MINES DE POULLAOEEN.

437 vaux Saint-Charles, sur des couches qui semblent devoir correspondre à la région- occupée par le filon de la Vieille-Mine, autorise à croire que ce dernier coupe les couches encaissantes sous un angle de 150 environ ; mais on ne sait rien de positif à cet égard. Les indices de veine RR, indiqués sur le plan de la Vieille-Mine (fig. 6), et gni paraissent devoir couper la galerie dans une partie où elle a donné un peu de minerai , ces indices peuvent correspondre à la direction des entiches dus ces 'parages : ils ont d'ailleurs tub às les caractères minéralogiques du fil on l

La galène du filon de la Vieille-Mine est habituellement blendeuse; elle ne tient que 2 à 3 dixmillièmes d'argent. La veine de Laboulaye (dont le plan montre Veibnoeuladyeei.,a-

l'affleurement , un peu au Sud des puits SaintGeorges et Saint-Sauveur, G et S) est parallèle an filon de la Vieille-Aline, dont elle a tous les carac-

tères. Mais elle n'a donné lieu; nulle part, à une exploitation indépendante. Néanmoins, on y a trouvé, sur une certaine longueur, plusieurs mouches de galène, au milieu du quartz, à la partie supérieure du puits Saint-Sauveur et plus bas, dans une des traverses qui réunissent ce puits au puits Saint-Georges. La veine de Laboulaye paraît, en outre, avoir prêté son ouverture au minerai qui a formé un gros tronçon EO, que l'on peut voir sur le plan , dans le parcours de la galerie ni ,

peu b l'O. du puits Saint-Georges. Ce tronçon, peu étendu en profondeur, a été remarquablement riche à ce niveau : on y a eu jusqu'à 2 mètres de puissance de galène.