Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 84]

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166 SUR L'ÉCRASEMENT DES TUBES CALORIFÈRES

DANS LES CHAUDIÈRES A HAUTE PRESSION.

Tableau indicatif des tubes en cuivre rouge gui ont résisté à la triple pression d'épreuve à l'eau froide.

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des chemins de fer, mais qu'on ne peut pas les obliger à remplacer des tubes en cuivre par des tubes en fer étiré ou en tôle. L'ordonnance du 23 mai dit queles chaudières

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LIEU

DATES

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sont placées.

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ÉPREUVES.

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Bateaux à vapeur. atm. Clémence-Isaure.

Il sept.. 1845. 15 /3 sept. 1845. 16 1/2

31[évr.1846. 25 1/2

m. 44

2

14 14

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m. 0,13 0,13 0,13

Il, 0,003 0,003 0,003

Dans l'atelier de

construelion (chaudiére du Cor-

saire Noir). .

-

.

23 mai 1845.

9

45

2,70

0,06

0,0015

Corsaire Noir. ..

G sept. 1845.

15

45

2,70

0,05

0,0015

Là se termine ce que nous avions à faire connaître relativement aux écrasements des tubes calorifères en cuire; n'eus peltS01:te eveir satisfait au désir exprimé par M. le sous-secrétaire d'État des travaux publics,. dans sa lettre du 12 février, mais il nous reste quelques mots à dire sur la dé-

cision qui concerne ls changements à faire subir aux chaudières des E clairs et des Garonnes, dans. le courant de 1846. Nous avons fait connaître provisoirement aux compagnies la décision de l'administration , mais elles ne paraissent pas être dans l'intention de s'y conformer. Elles objectent qu'on peut bieeexiger d'elles, par induction, que les éprenves des chaudières tubulaires ae bateaux. it vapeur se fassent 14, triple pression , bien qu'on o'exige que la. f'..imeseioe double pote les, ehaudière4 zubulaires

en tôle ou en cuivre supporteront la pression triple; si elles se soumettent ,à cette .-obligation pourquoi leur imposerait-on telle ou telle nature de métal? Ce serait, d'a près, es compagnies, une illégalité qui pourrait nuire à leurs-intérêts et mettrait des entraves à la liberté de l'industrie. Sans vouloir nous appesantir sur ries plaintes qui

n'ont encore rien d'officiel , puisqu'elles n'ont point été produites régulièrement, nous pensons que les compagnies pourront peut-être se soustraire à l'obligation d'employer du fer étiré ou de la tôle pour les tubes calorifères de leurs chaudières.

Pourquoi le cuivre rouge serait-il proscrit?

S'il ne résiste pas aux écrasements lorsqu'on l'emploie sur des tubes de trop grand diamètre et de trop grande portée par rapport à l'épaisseur de la paroi, nous avons des chaudières dans ce département qui fonctionnent depuis longtemps et qui ont toujours résisté aux épreuves. Le fond de la question DOLIS paraît donc reposer uniquement sur la pression triple à'imposer. Que les compagnies emploient le cuivre ou la tôle pour remplir cette obligation , l'ordonnance le permet, et nous ne croyons pas que l'administration puisse s'y opposer. On pourra, par une ordonnance à intervenir, fixer, comme on fa fait pour les appareils en tôle, un minimum d'épaisseur pour tel ou tel diamètre; mais jusque-là l'épreuve triple paraît être la seule exigence qu'on