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RePÔRRIE DU TARIF
bÉs PERS A AtIER ,
cause qui serait intimement liée à la production des minerais oxydulés magnétiques. Les minerais de fer composés d'hydroxyde de fer, de fer oligiste et de fer carbonaté spathique, qui possèdent, clans l'Oural et en Scandinavie, la propriété aciéreuse à un degré remarquable, motivent cette manière de voir; et si ces gîtes semblent faire exception parmi les mines de fer à acier, c'est que
fers à acier égaux aux meilleurs fers de Suède toute assertion de ce genre est doric regrettable, car elle doit égarer l'opinion publique et nuire à la vérité qu'il importe de mettre en lumière. Le résultat qu'on a annoncé si affirmativement est sans doute possible, et l'on peut, par conséquent, y accorder une sérieuse attention ; mais les faits connus jusqu'à ce jour autorisent à affirmer qu'il est peu probable.
leurs espèces minérales constituantes ne Se présentent elles-mêmes qu'exceptionnellement dans ces
chaînes métallifères. Enfin, pour faire apprécier l'étendue des espérances que l'on peut fonder à priori sur la possession de minerais magnétiques -qui n'ont point encore été éprouvés, j'ajouterai qu'en Suède rnênie, dans les régions où le sol est littéralement criblé de gîtes de minerais magnétiques, la propriété aciéreuse ne se manifeste que très-rarement et çà et là, au milieu de minerais qui en sont dépourvus ; que nulle part la distribution, pour ainsi dire capricieuse, de cette qualité n'est plus frappante que dans la mine même de Da-
nemora. Là, sur un espace de quelques hectares, avec toutes les conditions d'identité que peuvent donner la même origine, la même composition minéralogique, et jusqu'à la contiguïté des masses de minerai, une expérience de deux siècles à mis en évidence des différences de qualité tellement prononcées, que la valeur des fers fabriqués avec les
diverses portions de ces masses varie en Yorkshire entre 5o et 87 fr. L'étude des faits autorise donc à représenter que
les assertions émises au sujet de la haute qualité aciéreuse des minerais de l'Algérie n'ont point de base sérieuse. Il n'est pas certain, tant s'en faut, que les minerais de l'Algérie puissent donner dés
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J'ai dû repousser les exagérations à l'aide des-do Direction à quelles on prétend garantir le succès des expé- peenerceasucixtiUn-
riences proposées; mais, ainsi que je l'ai déjà dit, preopproesie, je n'ai rien à objecter contre le principe même de ces recherches. Des essais métallurgiques judicieusement exécutés offriraient un véritable intérêt ; .et s'ils ne sacrifiaient pas à un avenir éventuel, les avantages certains que la réforme du tarif assure-
rait immédiatement aux aciéries françaises, ils obtiendraient l'assentiment général. Si, par exemple, après avoir placé ces aciéries dans des conditions normales de développement, on poursuivait les expériences au moyen de fonds fournis par le trésor public, il n'y aurait à tous égards que des avantages à en attendre. Au reste , quelles que soient les conditions dans lesquelles les expériences
seront entreprises, il conviendrait de ne les point borner aux minerais des Pyrénées et de l'Algérie il faudrait comprendre dans ce système de recherches, les minerais qui fournissent depuis un temps immémorial des fers classés au premier rang sous le rapport de la malléabilité. C'est surtout en multipliant les chances qu'on pourrait se flatter de tirerprofit du nouveau temps d'épreuve imposé aux aciéries indigènes, et de produire quelques-unes de
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