Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 44]

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DU MIDI DE L'ESPAGNE.

magrera et les plus riches du terrain trachytique. MM. Ramon Pellico et Amalio Maestre décrivent la Sierra Alhamilla , sans parler de ces galènes argentifères. Ils ne citent « dans le schiste argilo- micacé, que quelques petits filons de mi-

caille, de IVIojacar à Malaga et au delà. Mais, cette

nerai de cuivre, de fer oxydé et de fer sulfuré (i) ». Je n'oserais donc pas affirmer qu'il n'y a pas eu quelque malentendu de ma part,

particulièrement la description générale qui a été donnée au commencement de ces notes. En outre, nous avons déjà vu, aux environs de Carthagène,

bien que ce soit en français que j'ai eu l'avantage de m'entretenir avec Don Felipe Bazan. Ce point mériterait d'être éclairci, attendu qu'in,. clépenda mment des galènes argentifères; la Sierra

Alhamilla renferme, en assez grande quantité, des dépôts de cette galène pauvre du calcaire noir, dont nous avons déjà vu quelques exemples dans

ti

la Sierra de Carthagène, et que nous allons re-

etarsiffit

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SUR LES MINES ET LES FONDERIES

trouver, en abondance, dans le reste de la contrée que nous devons parcourir. Considérée sous ce point de vue , la Sierra Alhamilla, géographiquement située entre les gîtes de galèneyargentifère et les gîtes de galène pauvre et contenant , dans le sens des couches, des minerais de richesse moyenne, la Sierra Alhamilla formerait un lien géologique naturel entre ces importants gisements métalliques. Nous ne sommes pas arrivés à moitié chemid

de la région métallifère que nous avons à examiner, et cependant ce qui nous reste à dire, relativement à la description des gltuS , est peu de chose. Ce n'est pas que les gîtes deviennent rares-, il n'y a peut-être pas, au contraire, de contrée où ils' soient aussi multipliés que dans cette zone de 5o lieues sur 7, qui s'étend; .en face de la côte afrii; (1). Ann. des mines, ta' série, tome II, page 289.

région n'est pas moins remarquable par l'uniformité de sa constitution géologique que par sa richesse minérale.

C'est à cette région d'ailleurs que s'applique plus

des miniatures des gîtes qu'il nous reste à exa-

miner , et peut-être avons-nous acquis ainsi une idée plus précise de ces gîtes, que si nous n'avions visité que ceux d'entre eux qui ont le plus d'importance industrielle. Je me contenterai donc de transcrire celles de Mes notes qui offriront quelque différence notable avec les indications fournies par MM. Le Play et

Paillette (I).

J'aurai en outre à faire connaître quelques gisements de cuivre gris.

Jusqu'à présent, j'ai désigné 'sous le notri'

calcaire noir non fossilifère l'énorme chapeau cal-

caire qui forme les crêtes de la presque totalité., des chaînes de second ordre du midi de l'Espagne: Dans la suite, je ne l'appelerai plus que ealcairei métallifère. Ce n'est pas que je prétende assimiler ce cah caire à la formation qui a reçu le même nom en Angleterre. Laissant de côté cette question, je me crois fondé à l'appeler ainsi, en raison de cette circonstance, que, ayant eu occasion de suivre sur une étendue de 6o lieues, la puissante forma-

tion calcaire qui, dans le midi de l'Espagne, recouvre les schistes micacés et talqueux soulevés (1) N" des Annales des mines déjà cités.

vie)

..eto Calcaire métallifère.