Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 3]

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RECHERCHES SUR QUELQUES POINTS

DE LA GÉOLOGIE DU CHILI.

rite, la syénite, le granite proprement dit, des

pays. Mais en examinant attentivement les différentes parties de ce groupe, on est porté à distinguer parmi les roches qui les composent : des niasses de granite, qui se trouvent ordinairement les plus éloignées clu'centre des Cor-

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grünsteins, etc. Chacune de ces roches peut, en et outre, passer au porphyre qui lui correspond, peut homogènes, dans lesquelles on ne aux niasses plus distinguer les éléments qui les constituent, De là résulte cette immense quantité de roches

différentes qu'on rencontre dans ce groupe, et dont qu'inutile de décrire les il serait aussi difficile nuances et les modifications. Un porphyre qui,

peut-être une au milieu de ces roches, mérite porphyre vert à feldattention particulière, est un qui passe à l'eurite et se spath blanc (albitique) voisinage des filons. montre souvent en Les roches de ce groupe composent toutela côte de l'océan Pacifique , et forment des montagnes basses, arrondies, disposées en différentes rangées, qui n'ont pas de crête commune. Ce groupe à a environ io à 12 lieues de largeur de l'ouest à plus dans les provinces du Sud l'est, et il s'étend de 3o lieues de la nier. Il a pour limite, du côté stratifié du des Cordillères, le terrain secondaire il plonge

mais

lequel premier groupe, sous reparaissent ensuite à plusieurs les mêmes roches

reprises de dessous ce terrain, et s'élèvent au-dessus dans beaucoup d'endroits les

de lui, en formant

cimes élevées des cordillères. C'est là qu'elles rencontrent la ligne des volcans modernes, dont je n'ai vu aucun en activité depuis Copiapo jusqu'au delà de Santiago.

Le caractère général de ces roches consiste, comme je viens de dire, dans la structure cristalline de leurs niasses, le manque de stratification, la place qu'elles occupent dans le système, relatitivement au groupe stratifié ; enfin, dans le rôle du qu'elles jouent dans la configuration extérieure

subdivision du steercroani,ni garnocuipeneeent

dillères , et qui forment la partie basse du système, en roches soule-

le bord de l'Océan, où elles passent quelquefois vant"' au gneiss et au micaschiste; il paraît que l'élément essentiel de ces roches est le feldspath orthose ; des masses granitoïdes et porphyriques, qui

touchent au terrain stratifié secondaire qu'elles soulèvent, et qui renferment presque toujours de l'albite et de l'amphibole. Les premières (A) sont le plus souvent stériles, très-faciles à se désagréger, et ne sont probablement

que des débris d'un terrain primitif, ou, pour dire avec plus d'exactitude, d'un terrain antérieur

à l'époque de ce même terrain secondaire du groupe (I) , dont la formation avait précédé le soulèvement des Andes. Les secondes (B) sont au contraire des roches sou-

levantes proprement dites, qui occupent les points les plus accidentés du système, et contiennent une

quantité immense de filons métallifères qui se

montrent très-souvent près du contact de ces mêmes roches avec les terrains qu'elles ont disloqués. On conçoit déjà combien de difficultés doivent présenter l'étude et la distinction de ces niasses,

qui se ressemblent sous tant de rapports, et qui se fondent pour ainsi dire les unes dans les autres, sans laisser voir leurs plans de contact et de séparation. Il n'en est pas de même pour le groupe suivant , dont les caractères minéralogiques et

géologiques sont bien prononcées, et qui forme la partie essentielle du système, la seule qui