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DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS. 753
EXPÉRIENCES FAITES EN 1844
Sulfate de chaux hydreux. Carbonate de chaux Argile
.
0,950 0,018 0,032
leo 4° Sulfate de magnésie de filon (canton de Sejean, arrondissement de Narbonne). 11 forme
des filons d'environ un décimètre d'épaisseur dans les masses de gypse, et ces filons se composent de deux groupes de fibres parallèles entre elles, per-
pendiculaires à ses salbandes et se terminant à une surface à peu près plane qui occupe le centre
du filon. Ce sel est absolument pur.
LABORATOIRE D'ALAIS (GARD) ;
Dirigé par M. Lefrançois , aspirant-ingénieur des mines.
1° Houilles du bassin cl' filais.
i. Essai d'une houille des Pinèdes. --Les
essais suivants ont été faits sur un fragment de charbon provenant d'une couche récemment découverte par la C" Lacroix, dans le bois des -Pinèdes , entre le ravin de Gaschus et celui des Charbonnières. Ce charbon est d'un bel aspect ; il a un éclat gras, et offre le clivage cubique ; on remarque entre les feuillets des pellicules blanches de pyrite. t° 5 gr. de charbon réduit en petits fragments ont été calcinés dans un creuset de platine, renfermé lui-même dans un creuset de terre. Le coke
résultant était fortement aggloméré en un seul culot d'un gris clair métallique, qui avait pris la
forme du creuset. Le volume avait plus que triplé. Il pesait 3',72 , ce qui donne 74,40 p. o/o. 20Dans une capsule de platine pesant 13e,55 on a incinéré avec beaucoup de soin 5 gr. de houille
porphyrisée. La combustion a commencé avec une assez longue flamme rouge. Les cendres obte-
nues étaient d'un blanc grisâtre. Le poids total s'est trouvé de 131%93, ce qui donne 0g,38 de cendres, et 7,60 p. o/o. 30 3 gr. de charbon porphyrisé ont été traités par l'eau régale à chaud; on a évaporé à siccité et filtré ; puis , clans la dissolution, on a précipité le fer par l'ammoniaque. Ce précipité, après calcination, pesait 0e,02, ce qui équivaut à o,o3o4 de pyrite.
40 i gr. de charbon porphyrisé a été mélangé
avec 3o gr. de litharge, et le tout fondu rapidement dans un creuset. L'essai a été répété, et les deux culots obtenus diffèrent de moins de i dé-
cigramme; on a pris le poids moyen qui était de
Le pouvoir calorifique est représenté par 6o81 calories. Les quantités de chaleur développées par le charbon, par les matières volatiles et parle combustible lui-même , sont entre elles comme les
nombres 66, ii et 78. Les autres essais de houille ont été exécutés d'après la même marche. Les résultats obtenus sont groupés dans le tableau ci-contre.