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EXPÉRIENCES FAITES EN 1844 716 longue en répandant l'odeur de bitume. Sa, poussière est brune.
Par la carbonisation on obtient un coke argentin, poreux, très-léger, bien collé mais sans accroissement notable de vol urne. oo parties de houille ont fourni Carbone . Cendres. Matières volatiles. .
47'17 5,53,?Coke. 52,7 47,30 100,00
Les cendres sont légères, blanches, tirant sur le blond. On voit que la houille de Montrambert renferme même beaucoup plus de matières volatiles que le eannel-coal du Lancashire et que celui de Commentry analysés par M. Regnault. Il me parait difficile de concevoir comment, au milieu d'une couche de houille ordinaire, il a -pn se former uncombustible d'une nature aussi différente, à moins d'admettre ou une végétation différente durant un certain temps, ou un changement climatérique très-notable durant ce même laps de temps. Du reste, cette couche ne se prolonge pas très-loin en direction.
2° Proportion de goudron fournie par deux Comme houilles du bassin de Saint-Etienne. l'emploi des hydrocarbures liquides commence à prendre une certaine extension, j'ai pensé qu'il ne serait pas sans intérêt de rechercher les proportions de goudron que l'on peut extraire des houilles par une distillation ménagée. Les essais ont été faits sur 20 gr. de houille en petits morceaux, placés 4411S lige petite cornue de verre. Les produits liquides ont été reçus dans une
DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS.
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fiole pesée à l'avance. A l'aide d'un entonnoir effilé on a séparé l'eau ammoniacale du goudron. Parmi les houilles qui paraissent donner le plus
de goudron, nous citerons celle de la grande couche des Littes (bassin de la Ricamarie) et celle de la grande masse du bois cl'Aveize (concession de Terre-Noire). la seconde; La première a donné Coke.
Goudron. Eau ammoniacale. Gaz et vapeurs non condensés.
66,15 15,75 4,65 13,45 100,00
.
69,10 12,20 1,25 17,45 100,00
La houille du bois d'Aveize est la plus grasse au bassin de Saint-Etienne ; elle double de vo-
lume par la distillation, tandis que celle de la Ricamarie donne lieu à un coke argentin fortement collé, mais très-peu boursouflé. Cette circonstance,
ainsi que les proportions relatives d'eu fournie par les deux combustibles, montre éyidemMent que la houille du bois d'Alieize est plus hydrogénée et contient par contre moins d'oxygène que celle des Littes.
3° Analyse d'un calcaire argileux du Pouzin, et essais pOur reconnetre s'il peut servir fabrication du:ciment eclraulique. Le calcwe, est gris bleuâtre très-marneux; l'analyse a été faite selon le procédé de M. Yicat. On a calciné dans le creuset de terre quelques fragments cle la roche. La pierre devint jaunâtre et ne chauffa ni ne foisonna par immersion ; par contre la
pierre cuite, pulvérisée et montée en pâte
épaisse, durcit sous Fein' èn moins de cinq minutes et sans rendre le liquide sensiblement alca-