Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 305]

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USINES A FEE.

» la France et du continent, n'ayant pas identiquement les mêmes propriétés que celui du pays de Galles, le succès obtenu à Yniscedwyn ne peut pas assurer un semblable résultat dans d'autres,-localités.

»

On a vu, en effet, d'abord que> succès n'a pas pu être obtenu du premier coup, à Malaga ,avec les meilleurs anthracites du pays de Galles luimême; ensuite qu'on a cru reconnaître ,que. tons les anthracites de ce pays n'étaient pas également propres au travail du haut fourneau, même en ne considérant que ceux de ces combustibles qui paraissent purs et consistants. Il ne faut pas en conclure qu'il n'y a d'anthracite propre aux hauts fourneaux que certaines variétés du pays de Galles : la seule conclusion rationnelle est que l'anthracite est un combustible délicat sur lequel il ne faut compter, qu'après plus d'une épreuve. C'est un fait important que .la plus grande facilité de travail offerte par l'anthracite seul relativement à tout mélange du combustible cru soit avec le charbon de bois, soit avec le coke. Les données que l'on possédait à ce sujet, ne pou-

vaient guère faire prévoir ce résultat, qui est

ressorti nettement des expériences de Malaga. [1 s'accorde du reste avec un résultat d'expérience plus général, qui exige une densité de vent différente, pour de différentes densités de combustibles. Un pareil fait est heureux, car l'anthracite du pays de Gall'es , qui porte notablement plus de minerai que le coke, coûte moitié moins sur le

littoral de la Méditerranée ( 4o f. la tonne au lieu de 78 f.).

609 On a vu que le haut fourneau de Malaga n'a- Distribution des DE MALAGA.

vait de dépense en combustible, ni pour ses ap-

gaz du gueulard.

pareils à air chaud, ni pour sa soufflerie. Les fig. r,

.2 et 3, de la pl. XII, représentent la disposition générale des appareils employés pour réaliser ces précieux avantages. La prise des gaz du gueulard se fait à l'aide de l'entonnoir en fonte tiAa, représenté dans la fig.

Une sorte de garde-fou circulaire bb , en tôle, de or°,5o de hauteur, défend l'approche du vide. Les gaz se rassemblent dans l'espace annulaire cc, passent dans un conduit horizontal d, à section rectangulaire, de om,7o sur orn,35 , ménagé dans la maçonnerie et, de là, ils se rendent dans une conduite verticale en fonte eee , de 6%55 à o,6o de diamètre, logée dans l'angle du massif. Cette conduite s'ouvre, à sa partie supérieure, par un double clapet if, dont chacun est de poids être difficilement soulevé à deux mains. A sa partie inférieure, la conduite verticale plonge dans le sol et court horizontalement derrière les fourneaux en EE (fig. 3) pour der rejoindre les appareils à chauffer l'air, les chaudières de la machine à vapeur et une étuve consacrée à l'atelier de moulage. Un registre g est placé à chacune des.extrémités de la conduite verticale, pour intercepter, au besoin, l'aspiration des gaz. Quand on,feire ces registres, les gaz trouvent une issue dans .une petite cheminée en tôle, établie dans un coin de la plate-forme du gueulard, sur un conduit horizontal particulier, qui s'embranche sur l'espace annulaire c'e.

Il n'y a pas d'appareil épurateur.

L'introduction des gaz dans les foyers qu'ils ont à échauffer, a lieu, de chaque côté de la chauffe,