Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 107]

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E XTRA1TS.

rures de potassium, de sodium, de barium , de strontium et de magnésium. Le protochlorure d'étain peut aussi s'unir aux chlorures de potassium, d'ammonium, de sodium, de barium, de strontium. Les chlorures doubles d'étain et de potassium, et d'étain et de chlorure d'ammonium sont isomorphes et représentés parles formules suivantes : Sel, 2KCI 3110, SnCI, 2Az1i4C1+ 3110.

L'hydriodate d'ammoniaque dissout l'iodure

d'argent et donne naissance à un sel double incolore et déliquescent, AgI, 2AzH4I.

L'iodure double de plomb et de sodium est

cristallisé en paillettes jaunes , qui ont l'aspect de

l'iodure de plomb; cette combinaison a la composition suivante 2PbI , NaI.

En traitant une solution de chlorure de plomb par l'iodure de sodium , ou en dissolvant l'iodure de plomb dans le chlorhydrate d'ammoniaque,

M. Poggiale a obtenu des cristaux jaunes, aiguillés, de chloroïodure de plomb, Md, 2 P1C1. M. Po!2giale a aussi obtenu une combinaison d'acétate et de Chlorure de plomb, en traitant à chaud le chlorure de plomb par une solution d'acétate de plomb contenant un excès (l'acide acé-

tique. Par refroidissement de la liqueur, on obtient des aiguilles soyeuses d'un sel très-soluble dans l'eau. Ces cristaux sont représentés par la formule PbC1, 5(Pb0-Â)

15H0.

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44Recherches sur le MERCURE et sur quelques-

mes de ses-combinaisons ; par M. Millon. (Comptes rendus, t. XX, p. 1291.) M. Millon a reconnu que quand on distille une grande quantité de mercure, les dernières portions sont beaucoup moins volatiles que les premières. En opérant sur le premier et sur le dernier kilogramme retirés de la distillation de 5o kilog. de mercure, il a constaté des différences très-grandes, relativement à la quantité de mercure distillé dans le même espace de temps, avec des cornues placées dans le même bain d'alliage.

Les cornues avec lesquelles ont été finies les expériences, avaient préalablement été essayées avec le "même mercure, et alors elles donnaient dans le même espace de temps et à la même température, sensiblement la même quantité de mercure à la distillation. Mais, quand on mettait comparativement clans ces cornues, le mercure distillé au commencement et celui distillé à la lin de l'opération exécutée avec 5o kilog. de mercure, on observait des différences très-grandes. Dans une de ces expériences, tout étant égal sous le rapport du temps et de la température, le mercure du commencement de la distillation avait donné 49 grammes, tandis que celui de la fin avait donné seulêment 19 grammes à la ,distillation. L'analyse chimique n'indiquait cependant aucune différence entre les deux échantillons de mercure, qui se comportaient si différemment à la distillation. M. Millon attribue cette inégalité de volatili-