Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 101]

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CHIMIE.

EXTRAITS.

duisait de l'oxyde de zinc par du charbon de sucre dans un courant d'hydrogène. Ce zinc a été oxydé par l'acide nitrique dans un creuset de porcelaine,

une addition d'étain afirrque le départ soit exact: dans ce cas on ne peut pas doser l'étain. M. Levol. traite l'alliage par l'acide chlorhydrique et ajoute à la liqueur du chlorate de potasse dissous dans , puis il prél'eau jusqu'à disparition de cipite les deux métaux complétement au moyen d'un barreau de zinc distillé. Cela fait, on ajoute sur le dépôt des deux métaux de l'acide chlorhydrique, et l'on fait bouillir pour redissoudre l'é-

et du poids de l'oxyde comparé à celui du métal on a pu déduire l'équivalent de zinc. Quatre expériences bien concordantes ont donné pour moyenne

le nombre 406,591 pour l'équivalent du zinc. M. Gay-Lussac avait trouvé 403,2 pour l'équivalent du zinc; plus récemment, M. Jacquelain avait donné le nombre 414, et M. Favre le nombre 412,395, qui représentait un multiple par 33 de l'équivalent de l'hydrogène.

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tain. Après une heure d'ébullition on recueille l'antimoine sur un filtre taré, et l'on peut précipiter l'étain de la liqueur chlorhydrique par l'hydrègène sulfuré.

Le chlorate de potasse comme agent oxydant est préférable à l'acide nitrique , parce qu'il se décompose complétement dans la dissolution de l'alliage, tandis qu'il n'en serait pas de même pour l'acide nitrique, et ce qui resterait de cet acide pourrait produire une grave erreur dans le

De l'action du ZINC surle bi phosphate sodique

et surf acide phosphorique; par M. Trommer. (Journal fûr prackt. Chim., 1845, n° 4.) Le zinc métallique désoxyde l'acide phosphoreux ou les phosphates à une température peu supérieure au rouge. L'expérience se fait facilement au chalumeau, le phosphore brûle avec formation d'oxyde de phosphore ; il se forme en même temps du phosphate de zinc.

Méthode de sé,paration quantitative de par M. Levol.

PÉTAIN d'avec l'ANTIMOINE ;

(Ami. de chim., t. XXIII, p. 225.) Une des méthodes pour séparer l'étain de l'antimoine dans les alliages de ces deux métaux est fondée sur l'action de l'acide chlorhydrique ; l'étain se dissout et l'antimoine reste. Mais il faut, pour que tout l'étain soit enlevé par l'acide chlorhydrique, qu'il y en ait au moins 20 parties pour d'antimoine, ce qui exige assez généralement

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dosage de l'antimoine. Sur l'HYDROGÈNE EISIVIUTHÉ; par M. Meurer.

(Compte rendu de M. Berzelius, 1844, p. 75.) Sur le même sujet ; par MM. Schlossenberger et Frésénius. (Annal. der Chem. und Pharm., t. LXIX, p. 339.) D'après M. Meurer , quand on dissout du zinc dans un mélange de chlorure de bismuth et d'acide chlorhydrique', le gaz hydrogène qui se dégage dépose en brûlant une tache grise sur la porcelaine, même après avoir été filtré dans un long tube plein d'asbeste; cette tache se produisait au centre de la flamme. La quantité de bismuth qui se volatilise paraît, du reste, beaucoup plus faible que celle de l'arsenic clans les mêmes circonstances.