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CHIMIE.
EXTRAITS.
Sur le poids atomique du FER, par MM. Swanberg et Norlin. (Compte rendu de M. Berzelius, i844, p. 64.) Le poids atomique du fer a été déduit de deux séries d'essais, les uns faits en oxydant du fer par l'acide nitrique, les autres en réduisant l'oxyde ferrique par l'hydrogène. Sept expériences faites par l'oxydation du fer ont fourni , comme moyenne, le nombre
349,104. Sept autres faites en réduisant le peroxyde de fer par l'hydrogène pur et sec ont donné le nombre 350,514. Moyenne des 14 expériences 349,809. M. Berzélius a fait lui-même deux expériences de vérification en oxydant le fer pur par l'acide nitrique. Il a obtenu pour la moyenne des deux essais le nombre 35o,32. Il nous parait convenable d'admettre pour l'équivalent du fer, le nombre 35o qui se trouve compris entre les divers nombres donnés par l'expérience. Dans cette supposition la composition des deux principaux oxydes de fer serait la suivante Protoxyde J Fer. . . 77,78 Peroxyde. Fer.. . . 70,0 de fer. . I Oxygène. 22,22 100,00
Oxygène,
30,0
100,0
oo de peroxyde correspondent à go de protoxyde, et à 96,7 d'oxyde magnétique. L'équivalent du fer admis jusqu'à présent était le nombre 339,205. -
32. Nouveau mode de préparation
FERRATE DE
POTASSE; par M. Henri Rose. ( Ann. de Pogg.,
t. 54,p. 315.)
On peut obtenir le ferrate de potasse par l'électricité de la manière suivante : on place de la potasse concentrée dans un bocal en verre, et dans un autre de porcelaine dégourdie qui plonge dans le premier. Deux lames de fer communiquent avec les deux pôles d'une pile de Grove ou de Bunsen, plongeant dans les deux vases. Les deux liqueurs peuvent communiquer ,à travers le vase de porcelaine dégourdie, et laissent passer le courant; il y a déconosition d'eau et formation de ferrate de potasse, 'dans le vase extérieur où se trouv:e le pôle positif. Au bout de 24 heures, la liqueur est tellement chargée de ferrate de potasse, qu'elle paraît noire; à cet état de concentration on peut. la faire bouillir sans qu'elle se décompose. L'hydrogène sulfuré noircit la dissolution de ferrate et la ÇOnvertil en sulfoferrate potassique qui peut être étendu d'une certaine quantité d'eau avant de perdre sa couleur verte. Par l'ébullition, il s'en sépare du sulfure noir de fer.
33 Sur la formation de fAmmommeEpar l'oxydation des métaux dans l'air humide; par M. Berzelius. (Compte rendu, 1844, p. 28) On envisage comme un fait démontré par l'expérience, que l'oxydation de certains métaux, dans l'air humide, est accompagnée d'une décomposition de l'eau et de la formation de l'ammoniaque aux dépens de l'hydrogène qui provient de cette décomposition et de l'azote de l'air. M. Chevalier