Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 50]

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de cette équation on déduit Supposons que l'on veuille mesurer le volume x d'un corps : on le place dans le réservoir A, et on ferme celui-ci avec l'obturateur ; le mercure de l'éprouvette correspondant à la division o, le volume de l'air renfermé dans l'appareil est maintenant V x sous la pression atmosphérique H'. On soulève l'instrument jusqu'à ce que cet air remplisse le volume V x -tv ; on observe alors une colonne de mercure soulevée h'; la force élas-

tique de l'air est donc H'h', et l'on a

Vx =

y est connu par la première expérience; on peut, par conséquent, déduire x de l'équation précédente. La méthode de Say peut être employée avec succès dans un grand nombre de cas, lorsqu'on ne

peut pas mettre en contact avec un liquide la substance dont on cherche à déterminer la densité, ce qui arrive pour beaucoup de matières organisées, telles que la fécule, le bois, etc., ou pour

des matières fabriquées, telles que la poudre à canon.

Divers physiciens ont proposé des appareils fondés sur la même méthode; je citerai Leslie et M. Hermann Kopp (Min. de Chim. et de Phys., 3e série, tom. VI, p. 38o).

La présente note a pour objet la description d'un appareil analogue que j'ai fait construire pour

des recherches spéciales; cet appareil est représen téfig. 15 et 16 il consiste en un ballon de verre

A, de 3oo centimètres cubes de capacité, dont le

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coi porte une bride métallique qui permet d'adapter hermétiquement le ballon à l'appareil manométrique abcd au moyen dé quatre vis et de l'interposition d'un cuir gras. Le manomètre est formé par deux tubes de 14 millimètres de dia mètre intérieur, mastiqués dans une pièce en fer à robinet semblable à celles que j'ai employées dans mes expériences sur la dilatation des gaz e(--sur les forces élastiques des vapeurs. Le tube qui communique avec le ballon, porte une boule B vers la partie supérieure, et deux traits de repère mn et pq. Le jaugeage du tube, depuis l'endroit où joint au ballon jusqu'à chacun des traits de il se repère mn et pq, se fait en pesant très-exactement le mercure renfermé dans ces ' capacités; opération

qui s'exécute facilement à -cause de la disposition particulière du robinet r qui permet d'établir à volonté la communication entre les deux tubes ab et cd, comme dans la fig. 17, ou de faire seulement le mercure renfermé dans ab, couler en mettant la clef dans la position de la fig. 18. J'appellerai v le volume compris entre les traits mn et pq. On jauge de même au mercure la capacité du ballon A; ce volume augmenté de celui renfermé

dans le tube con-diumquant jusqu'au premier trait de repère»nn, donne le volume V. Pour déterininer le volume d'une substance, on place celle-ci dans le ballon A, de manière qu'elle occupe la moitié environ de la capacité du ballon. En pesant le ballon avant et après, on aura

le poids de la matière introduite. On adapte le ballon à l'appareil et on laisse le robinet

On verse du mercure dans le manomètres ouvert. trait de repère mn; les deux colonnes jusqu'au sont alors

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