Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 247]

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MANOMÈTRE A AIR LIBRE DE M. RICHARD.

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Premièrement, d'accorder son approbation au manomètre de M. Richard, sous les réserves indiquées dans ce qui précède, comme étant utilement applicable aux chaudières des machines locomotives et des bateaux auxquelles il est impossible d'adapter des manomètres ordinaires à air libre, à cause de la trop grande longueur du tube; Deuxièmement, d'adresser à M. Richard une

Sur un -mécanisme propre à empécher la chute des bennes clans les puits de mines, par suite de rupture des ccibles.

dans les Amzales des Ponts et Chaussées, avec la gravure de l'instrument ; Troisièmement, de demander à. M. l'ingénieur

environ un mois et demi dans les mines de Deuze ,

copie de l'avis de la commission, et de faire imprimer cet avis dans les Annales des Mines et

en chef des mines, chargé du service central de la partie métallurgique et de la surveillance des chemins de fer, dans le département de la Seine, son avis sur la question de savoir s'il ne conviendrait pas de mettre un terme définitif ,au délai qui avait été accordé aux compagnies de chemins de fer pour se conformer à l'article 48 de l'ordonnance du 22 mai 1843 , en leur prescrivant de munir le plus tôt possible les chaudières des machines locomotives en service de bons manomètres construits,

soit comme celui de M. Richard, soit dans tout autre système qui offrirait le même degré d'exactitude. La commission , après en avoir délibéré, approuve le rapport qui précède, et en adopte les conclusions.

NOTE

Par M. MACHECOURT.

Un accident malheureux qui a eu lieu, il y a

à la suite de la rupture d'un câble en fil de fer,

et qui a causé la mort de deux ouvriers employés à des réparations aux boisages des puits, m a suggéré l'idée de chercher à prévenir le retour d'un semblable malheur; à- cet effet j'ai fait établir un petit mécanisme au sommet d'un plateau servant à remonter les wagons dans les puits coulissés qui a parfaitement réussi, et qui remplit de la manière /a plus satisfaisante le but que je m'étais proposé, en retenant ce plateau suspendu aux parois des puits- après la rupture du câble. L'intérêt qui se, rattache à tout ce qui peut contribuer à la conservation des malheureux mineurs dans leurs périlleux travaux, peut donner quelque valeur a ma petite invention. Je joins à Ma lettre un petit dessin de mon appareil, qui Consiste en deux leviers en forme de pied de biche, fixés aux plateaux par un même boulon autour duquel ils peuvent se mouvoir, lis sont armés chacun d'un ressort que tend le poids du fardeau suspendu au câble. La rupture de ce dernier rendant aux ressorts leur énergie, ceux-ci écartant les leviers qui alors viennent se fixer aux