Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 224]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

446

Ii ECIIERCIIES SUR LA Un IdIsOStrI6N

1,417

Silice. Alumine.

908 /1)049 1411

Peroxyde de fer. Magnésie. Eau.

2,496

1,288i 2 301 1,113,

qui conduisent à 2495 et 2301 pour les rapports cherchés. Si l'on admettait que le fer que MM. Ma.

rignac et Descloiseaux ont trouvé à l'état de peroxyde fût l'état de simple mélange, ces nombres deviendraient 2355 et 2301 et seraient à peu près égaux. Mais même en ne faisant pas cette supposition la formule simple (AS) (Mg,'Aq) conduit à des nombres aussi rapprochées de ceux de l'analyse que la formule compliquée qu'ils ont donnée:

6 Si Al' + 12 Si Mg Aq + Mg" Aq laquelle a, en outre, l'inconvénient de ne rentrer dans aucune de celles précédemment établies. A la du vérité les auteurs ont cherché à la rapprocher de St-Gothard par, M. Warrentrap. celle des Ripidolithes, en Lisant remarquer qu'une petite portion de la magnésie pourrait bien être remplacée par de l'eau, et à ce sujet, ils ajoutent que M. Varrentrap a trouvé pour une variété MI Saint-Gothard les rapports Chlorite

Silice Alumine.

.

Magnésie. . Eau

6

12 6

18 18

qui ne peut rentrer dans les Ripidolithes qu'en supposantqu'une portion de l'eau est remplacé par un équivalent de magnésie. Tous ces Lits Confirment l'exactitude de notre formule. Enfin la permine, analysée Or MM. Marignac Pennine analyséeparMM.Ilaet Descloiseaux qui expriment ce minéral par rignac et Descloiseaux.

2 .AP Mg + 5 Si' Mg' Aq', conduit encore à

1:3; et la composition déduite

DES ROCHES DU TERRAIN DE TRANSITION.

447

de cette formule est aussi rapprochée de celle donnée par la moyenne des analyses.

En résumé nous pensons que les espèces miné- En résumé la rides désignées sous le nom de chlorites par les nfoèrinia iteie ettr éses: minéralogistes allemands Sont fort exactement re-simple Itrs con... . à toutes ces présentées par la formule simple R r" ; et nous vient espèces. mieux fondé à proposer cette sommes d'autant, formule, que d'un côté il ne paraît exister entre la silice et l'alumine aucun rapport constant, et que, de l'autre, les proportions relatives de protoxyde de fer, de magnésie et d'eau , variant entre elles, lasomme de leur proportion d'oxygène reste constante. Ces trois bases peuvent se substituer l'une à l'autre. Dans certaines chlorites, le rapport de l'oxygène de l'eau et de celui des autres bases est simple et tel qu'il y a pour un atome d'eau deux atomes des oxydes, comme dans la chlorite du Saint-Gothard,;, dans d'autres, notamment dans la plupart de cellesque nous avons analysées et qui constituent un des éléments des schistes, il y a un atome d'eau pour un atome des bases métalliques

réunies. Enfin, la proportion d'eau peut s'élever jusqu'au rapport de trois atomes pour un seul des hases, comme dans les schistes de Monthermé et de Fumay. Cette dernière circonstance est même une des meilleures preuves en faveur de notre opinion, puisque dans ces chlorites, où l'eau est en si forte proportion, le rapport simple établi ci-dessus subsiste toujours. Après cette digression sur la chlorite, à laquelle

témE xe

mt deens dscehl;sé--

uisuualbrul

se rapporte un des principaux éléments des rochesra itreas

que nous étudions, nous arrivons à l'examen dit rique. second élément que décompose l'acide sulfurique, après la décoloration de la substance par l'acide chlorhydrique.