Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 106]

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210

SUR LA LOCOMOTIVE LA MULHOUSE.

RAPPORT

A la descente et pour une vitesse moyenne de

e

498,90 à l'heure :

g

§

kil.

328.6

Eau

211

86 x17 '

Par tonne brute et par kilomètre.

Coke. 0'225 6,93

Par tonne remorquée et par kil. {CEoakue.

0'0325

P.

0,322 0,0464

tonnes.

Expériences du 29 novembre. `d6neoi de i5-Wagons pesant ensemble 90 tonnes; poids total du convoi, y compris la locomotive et

le tender, r 16 tonnes ;

A la remonte, pour une vitesse moyenne de

32',9 à l'heure :

kil.

1308

kilog..

tonnes.

kilog.

1,082

0,167

1/2

24

0,35

4

50

57,10

8

74

56,00

1,021

0,158

1/2

48

0,24

46,80

0,789

0,122

1/2

72

017

94

0;16

108

0,13

12

98

16

120

40,00

0,831

0,129

2/3

20

134

38,20

0,680

0,105

2/3

Le coke brûlé dans ces expériences provenait des houilles du Nord, et était inférieur aux cokes de Saint-Étienne et d'Angleterre. Quatre échantiilons

Par tonne brute et par kilomètre. (Eau. 116 x 1 7-0'663 Coke.. . . 0,0973

pris sur la masse et incinérés dans le laboratoire

Par tonne remorquée et par

Pour que ces expériences fussent rigoureuse- Discussions des ment comparables entre elles, il faudrait que les réésultats obserrésistances du convoi fussent dans chaque cas , proportionnelles aux poids bruts mis en mouve-

(1 Eau.308 90x 17=0,8549 Coke. .

.

.

.

0,1255

A la descente pour une vitesse de 46',3 par

heure

kil.

Par tonne brute et par kilomètre.

.

'

Eau. .

.

.

Coke.

.

.

.

.

.

. 0,0409

Par tonne remorquée et par kilomètre. Eau. . Coke.

0,216 0,0317 0,2784

Enfin, les résultats des expériences sur trains de poids variés remorqués avec le plus cb., neegse possible, faites le 3o novembre, sont résti,,,e, dans le tableau suivant £41,a

(Voir le tableau page 211.)

ont laissé i5,4, i8,6, 17,8 et 15,6 pour Io° de cendres : moyennement 16,85 pour ioo.

ment. Il en est probablement à peu près ainsi

pour les résistances dépendantes des frottements

dont l'intensité est indépendante de la vitesse,

du moins dans les limites des expériences connues. Mais il en est tout autrement de la résistance de

l'air, qui entre pour une part considérable dans la somme totale des résistances, et qui varie avec la vitesse du convoi, sa composition, la direction et

l'intensité du vent. C'est pourquoi , les vitesses ayant été plus petites à mesure que le poids des