Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 100]

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RAPPORT

entrer la vapeur pendant l'excursion complète du piston, nous revenons aux expériences faites sur le chemin de fer de la rive gauche. Le directeur de l'exploitation, M. J. Petiet, Expériences sur la

locomotive nous a communiqué les résultats des essais com-

a faits en son particulier et publiés dans le numéro du 18 novembre 1843 du Journal

le'teIsupahrouyise,,pfaei: paratifs qu'il

tiet.

SUR LA LOCOMOTIVE LA MULHOUSE.

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consommation des machines en marche, par kilomètre parcouru kil.

6,65 pour l'ensemble des douze machines, 4,60 pour la machine Mulhouse, Économie de) 2' 05 sur 6k65, ou 31 pour 100. combustible.

des chemins de fer. La machine Mulhouse de M. Meyer ayant été mise en service concurremment avec les douze autres machines de la compagnie du chemin de fer de la rive gauche, pendant les mois de sep-

Les expériences de M. Petiet Sont, comme on voit, très-favorables à la machine de M. Meyer : il paraîtrait en résulter que cette machine, dont les cylindres ont de grandes dimensions ( 38 centimètres de diamètre), fonctionne avec plus d'éco-

la consommation de la machine de réserve, pour les allumages et les stationnements, a été pour l'ensemble de toutes les machines de 8',4o. La machine Mulhouse, de son côté, a fait un parcours de 5.485 kilomètres, et a brûlé 34.883 kilogrammes de coke, y compris la partie proportionnelle de combustible consommé par la machine de réserve, ce qui donne pour la consommation de cette machine prise isolément, 6",35 de coke par kilomètre parcouru, tandis que la consommation de l'ensemble des autres machines s'est élevée à 8',40 de coke par kilomètre parcouru; l'économie de combustible serait donc pour la locomotive Mulhouse, comparée aux autres machines, de 2",05 sur 8",4o , soit 24 pour zoo. M. Petiet estime que le combustible consommé

les machines de dimensions plus faibles et du sys-

tembre et octobre 1843,1a consommation moyenne de coke par kilomètre parcouru, en y comprenant

par la machine de réserve, pour les allumages et pendant les stationnements, est de 1",75 par kilomètre, quantité qui, déduite des consommations totales énoncées ci-dessus, donne, pour la

nomie de combustible en remorquant des convois ordinaires de trois ou quatre wagons, que

tème ordinaire (à détente fixe, obtenue par le recouvrement et l'avance du tiroir ) existantes sur le chemin de fer de Versailles ( rive gauche ). Nous résolûmes de répéter d'abord ces expé-ExtPeésrpinnottriences, en tenant compte des quantités d'eau dé- mission. pensées à chaque voyage, ainsi que des quantités de coke brûlées; et ensuite de faire remorquer à la machine 'Mulhouse des convois de plus en plus

considérables, en tenant compte des quantités d'eau et de coke consommées dans chaque voyage,

afin de vérifier, d'une part, si les dépenses d'eau et de combustible demeuraient à peu près pro-

portionnelles, et, d'autre part, quelles étaient, pour les divers convois, les dépenses d'eau et de combustible par tonne brute remorquée et par

kilomètre parcouru, soit à la remonte, soit à la descente.

Le io et le t z novembre la machine Mulhouse fut en conséquence employée au service ordinaire