Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 68]

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134 TRAITEMENT DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT

mencent à couler : l'opération est arrêtée à l'éclair, et le raffinage du gâteau terminé sur la petite coupelle. Les i4o quintaux sont coupellés en 3o heures; on consomme une toise cube de bois pour loo quintaux. La perte s'élève pour Par4fSkitt.

s=utler

Revivification des litharges,

Travail du

gent à s o p. o/o; ces chiffres se reproduisent d'une

manière très-régulière dans toutes les usines de Hongrie, et on le comprend très-bien, car partout on coupelle des plombs de même richesse et par le même procédé. A Offenbanya , on termine le raffinage sur la grande coupelle rectangulaire ; aussi l'opération est-elle un peu plus longue ; elle dure 36 heures pour 136 quintaux. La consommation en bois est beaucoup plus forte, elle s'élève à i 7/8 toise cube pour ro° quintaux de plomb. On ne doit pas oublier qu'on ne se sert que de bois de sapin flotté. Les litharges sont directement employées à

EN HONG-RIE ET EN TRANSYLVANIE.

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l'oxyde de fer sur les galènes crues qu'on obtient le plomb métallique. Les minerais sont très-pauvres ; ils ne contiennent guère au delà de 4o p. o/o de plomb. On dispose d'abord sur une aire plane un lit de couche de bois circulaire. On le recouvre par une minerai, puis on fait un nouveau lit de bois et un

Grillage.

de minerai, etc.; il y en a quatre ou cinq alterdu nances. On ménage une cheminée au centre tas et huit à dix sur la circonférence moyenne, par des rondins verticaux disposés

d'avance ; le tas

contient 4 à 5oo quintaux de minerais. Le grillage dure quatre à cinq semailles et consomme une toise cube pour 100 quintaux. On se sert pour la fonte des fourneaux du travail de l'argent. On mélange 20 quintaux de minerai., 26 de scories de la revivification des litharges ou d'une opération précédente, et 6 quintaux de

Fonte.

l'imbibition ou bien revivifiées: cette dernière opé-

calcaire.

ration est faite au demi-haut-fourneau ordinaire. Elle donne lieu à une perte en plomb de 4 p. o/o, ce qui est considérable; mais on doit remarquer qu'on ne sépare pas dans la coupellation, les abstrichs et les abzugs, et que le déchet est estimé en considérant les crasses comme identiques de composition avec la litharge. Les plombs provenant de cette revivification passent directement à l'imbibition. Enfin, je dois mentionner une dernière opéra-

heures, en consommant 720 p. o/o de charbon ; la perte est de 15 p. oio. Le plomb est riche de 3 lochs d'argent, on s'en sert pour l'imbibition. On évalue la perte en argent et en or dans tout Pertes dans le le traitement à 5 p. o/o de la quantité totale de trralitement géneces métaux contenue dans les minerais. Ce chiffre, Argent et or. qui a été déterminé par la moyenne des roulements de plus de dix années dans toutes les usines de Transylvanie, est officiel et sert de base au décompte qui est fait aux propriétaires de mines dans l'achat de leurs minerais ; ainsi, nous avons tout lieu de le croire exact. Il est bien entendu qu'il ne se rapporte qu'au travail de l'argent proprement dit et qu'il ne comprend pas les pertes

(bleielplombn). tion pratiquée dans l'usine d'Offenbànya; c'est le traitement séparé des galènes qui arrivent à l'usine en quantité assez considérable. Il présente cela de

particulier, qu'il a lieu par simple réduction après grillage; tandis que dans toutes les autres usines de Hongrie, c'est constamment par la réaction de

On passe 95 quintaux du mélange en 24