Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 41]

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8o SOTICE G ÉOLOGIQU E tées du S. au

- et plongent vers l'O. Le ruisseau

de Darlay doit son origine à- ce second soulève-

ment. On doit aussi rapporter à ce système le rejet qui sépare les puits Gillier et Pincy,, celui qui passe au puits Frère-jean), ainsi que la grande faille qui existe entre les puits Grézieux et Chatean. Nous avons encore -à- signaler un troisième soulèvement dirigé de l'E. quelques degrés S. à PO. quelques degrés N.

Cette direction, qui parait avoir déterminé l'ouverture des :vallées du Feloin et de la Faverge, se retrouve dans plusieurs mines, notamment dans celles du. CoulouX et de Frigerin. - Enfin, parmi les différentes vallées qui sillonlient le bassin, de Rive-de-Gier, celle de Collenon est très-remarquable, en ce qu'on y :reconnaît l'influence des 'trois soulèvements dont nous venons de parler (voir le plan de topographie, Pl.I,fig. 1). Prolongffnent

Op contait à Tartaras une seule couche. de

da ,ter rain houil- houille

ler en avat de Rive-dé-Gier.

qui. n'a été exploitée jusqu'ici que-par un. petit nombre de puits : elle court du S.O. au N.F, -

et forme, suivairt.l'axedu bassin une espèce de dos d'âne, au: Sommet duquel elle atteint une assez forte épaisseur. ..Sa puissance est d'environ 7 mètres au puits Gabriel (202), où elle à été rencontrée à très-peu de distance do la surface du sol ; mais elle est intimement mélangée de schistes et donne un charbon-maigre de médiocre qualité.

On a fi ; dans le département du Rhône , à Saint-Jeanede-Taulase, quelques recherches de houille dans une couche très-irrégulière. Cette couche, dont l'épaisseur est, assez considérable à son affleurement, plonge vers. le N.O. et tend à s'amincir en profbndeur ; maiS11 est probable que les explorations n'ont été.. dirigées que dans une

SUR LE BASSIN HOUILLER DE RIVE-DE-GIER .

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partie de la couche, l'autre se trouverait plus au S. et plongerait en sens inverse, c'est-à-dire vers le Gier. Sa forme serait donc analogue à celle qu'affecte la couche de Tartaras , dont elle n'est peutêtre que le prolongement, seulement le dos d'âne aurait été enlevé par l'action érosive des eaux et il serait resté deux fonds de bateau parfaitement distincts, et n'ayant entre eux aucune relation

apparente. On pourrait admettre que le terrain houiller de cette localité a été soulevé par le mi-

lieu suivant la directiOn de la chaîne du Pilat, comme tendrait, au reste, à le faire présumer le lambeau primitif qui. affleure au territoire de la Magdelaine.

Quelques personnes pensent que les couches de

Les couches de

Rive-de-Gier se prolongent jusqu'à Saint-Etienne, Rive-de-Gier se pl o n l-ell elles et elles se fondent sur ce que ces couches se prolon- jusqu'à Saint-

gent vers Saint-Chamond et vont en augmentant Etienne. d'épaisseur à mesure qu'on s'éloigne de Rive-deGier; mais il faut bien remarquer que la grande masse, qui atteint une puissance énorme à la Grande-Croix, s'amincit successivement vers le S.O., jusqu'au contact du crain qui la coupe en amont du puits Saint-Paul, et où elle n'a plus que 2 à 3 mètres d'épaisseur. D'un autre côté, il est bien vrai que cette couche plonge vers Saint-Chamond après s'être rapprochée de la surface du sol dans le voisinage du ruisseau de Darlay; mais il est très-possible qu'avant le soulèvement qui a donné lieu à la vallée de ce nom fa grande masse, au lieu de présenter une protubérance dans cette partie dit terrain houiller, formait au contraire une espèce de bassin dont les bords se relevaient vers

le puits Saint-Paul. Il n'y a donc aucun motif pour admettre que la grande masse se poursuit Tome VU, ;845, 6