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très réfractaire et qui donne jusqu'à 65 p% de fonte, seulement quand on veut avoir de la fonte bonne pour le moulage on ajoute près de 10p% de minerai ocreux très fusible ; alors le rendement est d'environ 55 p% de fonte. Comme flux ou castine, on emploie de 4 à 6 p% de calcaire contenant du fluate de chaux ; quelque fois on ajoute de 2 à 4 p% de scorie de forge, alors la fusion ne va pas plus mal et le rendement est augmenté. Le combustible employé est du gros charbon de sapin et pin mêlés en d'autres fois de pin seul. Tout l'intérieur du fourneau, cheminée, ouvrage en creuset, se construit en pierre réfractaire, dans un grès feldspathique ou un grains à grains très serrés dont le mica est presque imperceptible. Les étalages se donnent en brasque composée de deux parties d'argile blanche réfractaire et d'une partie de quartz pilé. Lorsqu'un haut fourneau est construit, on le sèche de la manière suivante. on garnit tout l'intérieur du creuset avec des briques rouges. On couvre le gueulard avec des plaques en fontes et par dessus on met du sable. On fait du feu dans le cruset en y brulant du bois. D'abord le feu est très faible pendant près d'un mois, puis on commence à le rendre plus fort selon quel fourneau a été construit en été ou en hiver il sèche de deux à trois mois, s'il était fait tout à neuf ; et de 1 à 2 mois, si l'on a refait seulement le creuset. On reconnait qu'il est suffisamment séché par l'air qui sort des soupiraux au bas du fourneau. Lorsque le fourneau est jugé assez desséché, on ouvre le gueulard et on le charge en entier par du charbon seul. Pour le premier fourneau il faut 32 paniers ou 192 archines cubes de charbon. Pour le 4ème il faut 60 paniers ou 360 archines cubes. Par dessus, on met de 3 à 4 pouds de minerai pauvre et de 2 à 3 pouds de castine. On allume le charbon par le bas et on bouche toutes les ouvertures. La flamme se communique en haut au bout de 36 ou 48 heures. A mesure que la surface du charbon baisse dans le gueulard on le rempli par un panier à la fois, en jetant dessus la même charge de minerai et de castine. Quand il ne reste plus dans le fourneau que 6 paniers de charbon sous la 1ère charge de minerai on donne le vent, mais encore très faible qu'on augmente lorsqu'on juge que le minerai est aux étalages alors on continue à augmenter le vent d'un côté et la charge en minerai de l'autre, jusqu'à ce que les deux soient au point voulu, afin que le fourneau ait sa marche régulière. Dans le commencement on obtient toujours la charge de minerai à avoir de la fonte grise, qui abîme bien moins le fourneau et plus tard on la met à la fonte blanche qui est plus avantageuse sous le rapport de l'économie du combustible dans son obtenu et dans son emploi pour la