Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 148]

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288 EXPLOITATION PAR ÉBOULEMENTS en repos ; je poussai , en effet , deux galeries ho-

rizontales de 3 mètres chacune de largeur et distantes l'une de l'autre de 16 mètres sous la partie dépilée et remblavée en laissant environ 2 mè-

tres de massif entre cette partie et le plafond de mes galeries; la solidité de ces dernières fut complète, jusqu'à ce qu'elles fussent arrivées el] es-

mêmes à fa limite où devait commencer le dépouillement des massifs laissés au-dessus d'elles et entre elles; alors je pus faire ce dépouillement en enlevant i n',5o de l'épaisseur des .2 mètres d'intervalle laissés au plafond des galeries, et pratiquer , une excavation, ayant 16 mètres ne largeur sur 20 mètres de longueur environ , avant que le faible toit de om,5o d'épaisseur en charbon laissé à l'ex-

cavation se rompît et déversât les remblais supérieurs dans les vides inférieurs(.4,. 3 et 4, P Ce déversemen t se fit assez lentement d'ailleurs pour me faire croire que dans un cas plus favorable que

celui-là, je l'obtiendrais quand -je voudrais et quand le besoin du travail l'exigerait. J'avais ainsi réussi à faire sans danger sous des travaux nouvel-

lement éboules et remblayés par l'éboulement un travail préparatoire et tin dépouillement assez complet pour m'encourager à en tenter l'application en grand. APPlicatim en Cette application fut faite, en tant à grand de la ma- r Mode par ébou--,ucle n 2 qu'au puits de la Carrière, et elle se I'ment au

elles inférieures.

continue depuis d'une manière satisfaisante et sans

autres inconvénients que ceux que je signalerai plus tard, et qui sont une conséquence ou de la défavorable disposition des lieux ou de la mauvaise exécution du dépouillement supérieur, mais non du vice de la méthode.

Ainsi, dans les deux exploitations dont je

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289 viens de parler, on opère depuis trois ans, sans aucune difficulté et sans perte sensible de charbon comme sans plus de danger pour les ouvriers que dans un travail en massif, un dépouillement ou nt..1NZY.

dépilage au-dessous de travaux précédemment dépilés, qui. comprend 6 mètres d'épaisseur. La manière dont s'effettue ce travail, d'abord si re-

douté et maintenant si recherché des ouvriers parce qu'il est lucratif, est la même que celle qui est employée au dépouillement supérieur et elle est fortsimple: je vais tâcher dela faire connaître. Si la masse exploitable est divisée dans le sens Délai] du travail du b,isement en tranches naturelles inclinées d,e, d',Pir"ge, comme la couche et parallèles à sa surface par des ;:r:èr ce(i'Cearnelae veinules de schiste appelées barres , de manière à icaitld'UÇ,atel ciçiiis,,T.',.e former plusieurs parties stratifiées , d'une épaiseu plusieurs raijseur de 3 à 6 mètres, qu'on puisse exploiter sépa- ches ou couches rément, on adopte ces divisions qui facilitent parallèles superl'abattage et le triage du charbon, et qui. dirigent "ces). les ouvriers dans la conduite de leur travail , l'on s'établit dans la division qui est immédiatement !

sous le toit, pour y faire les travaux préparatoires, comme on les ferait dans une couche isolée de même puissance. Ces travaux préparatoires consistent ordinairement en une série de galeries parallèles et horizontales poussées, dans le sens de la direction io mètres les unes des autres, et découpant le massif exploitable en piliers rectagulaires de Io mètres de largeur et de 5o à Loo mètres de longueur environ ; ces galeries s'appuient sur le plan de division des tranches , ne comprennent que deux mètres de la hauteur de la tranche, et supportent toute l'épaisseur de charbon excédant Ces deux mètres ; elles ont de 2 à 3 mètres de far-