Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 220]

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218 la hauteur d'environ 32 pieds quand les pompes sont dans des lieux bas, comme sur les rivages de la mer et à une moindre hauteur dans les montagnes. on peut [illisible] de cette difference par un bou Barouettre, car si dans l'endroit où l'on veut établir des pompes le mineur se tient à 28 pouces, l'eau montera à 32 pieds dans ces pompes on verra d'ailleur qu'il y aurait de l'inconvénient à donner cette hauteur aux tuyaux d'aspiration. Les pompes aspirantes des mines sont ordinairement composées de trois parties principales du tuyau inferieur ou aspiration, du cylindre ou corps de la pompe, et du tuyau de degorgement qu'en occupe la partie superieur, le premier et le dernier sont communement en bois, mais bien frettés avec des liens de fer, le hêtre y es tbon ; le cylindre qu'on appelle corps de la pompe est communement de fer coulé, si les eaux de la mine sont vitrioliques et corrosives aux point de dissoudre et corroder le fer, le cylindre doit être de bronze, composition de cuivre et d'étain ou de laiton. Outre les trois parties cy dessus d'une pompe il en est une quatrieme en bois de deux à trois pieds de longueur servant à assembler le tuyau d'aspiration avec le cylindre ; en consequence il doit être percé de la grosseur convenable à les recevoir. Dans le côté de cette pièce est un trou carré d'environ six pouces plus ou moins suivant le diametre de la pompe, on y ajuste un bouchon de bois qu'on

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