Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 212]

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210 appareil les chevaux sont à très peu près egalement chargés dans tous les instants de la revolution de la machine, c'est M L'aurens qui, le premier a employé ce moyen qui serait trés bon si la rupture des chaines n'était pas aussi frequente qu'elle l'est. L'on peut, par beaucoup d'autres une [illisible] employer les chevaux à faire agir des pompes. Ces machines quoique moins dispendieuses que celle à bras d'homme le sont infiniment plus que celles qui sont müer par l'eau ; d'ailleurs les premiers sont souvent insuffisantes quand les eaux sont abondantes et qu'il faut les monter d'une grande profondeur. Je vais faire description d'une machine à chevaux que j'ai vüe éxecutée aux mines de Chemnitz en hongrie et dont il est fait mention page 149 ou second tôme de nos voyages metallurgiques. A un arbre vertical, comme celui d'un barite à chevaux, est fixé un roües horisontal de 48 pieds de diametre, soutenu par des contre fiches implantées dans l'arbre ; huit bras de levier qui éxedent de cinq pieds de diametre du roües y sont boulonnés, il porte, à sa partie inférieure 252 dents qui engrainent dans une lanterne de 12 pieds de diametre ayant soixante douze fuseau elle est placée verticalement au dessous du roües fixée à un arbre horisontal au bout duquel est une manivelle double de deux pieds de rayon du poids de 34 quintaux, elle est de bronze comme

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