Annales des Mines (1843, série 4, volume 4) [Image 224]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

OBSERVATIONS

SUR LES EXPLICATIONS PRÉCÉDENTES.

discours signifient. Ce dessin est reproduit ici Pt.. XFI , Ag. i. La description qu'en

souffler de l'air neuf par des tuyères t, dans les produits de la combustion ; qu'il en résultait même un moindre effet utile; nous disons produits de la combustion, et non gaz combustible, parce que réellement ce foyer, même chargé de la plus haute couche de combustible dont on puisse pratiquement couvrir une grille, ne dé-

446

donne M. Ebelmen est celle-ci , page 463

« Toutes les conditions que je viens de signaler me paraissent faciles à réaliser dans la pratique; fig. 9, Pl. IX représente la coupe iongitudinale d'un four établi d'après Ces prin-

la

cipes.

» Le vent froid, destiné à la production du gaz oxyde de carbone, arrive dans la chambre A à double porte; sous une tension supérieure à la pression atmosphérique. L'air traverserait toute l'épaisseur du combustible placé dans le fourneau cylindrique M et produirait successivement de l'acide carbonique, puis de l'oxyde de carbone : un rampant B amène le gaz devant les tuyères t qui projettent de l'air chauffé et brûlent complétement les gaz dans l'intervalle c d, etc., etc. » Les lettres y y indiquent des orifices pour injecter de la vapeur au besoin. Le système de M. Ebelmen est donc une simple modification des foyers des fours à réverbère; comme précédemment chaque four est muni de son fbyer qui est également à grille et ne diffère uniquement des foyers ordinaires que par une injection d'air forcé dans le cendrier. Ce genre de foyer, à injection d'air sous la grille, a été maintes fois employé dans l'industrie; mais avec peu de succès, excepté pour certaines applications; ainsi il marchait depuis plusieurs années adapté à des fours à réverbère, lorsque M. Ebelmen le proposait; seulement des essais multipliés ont constamment môntré qu'il était superflu dc

447

gage qu'un mélange d'acide Carbonique et d'azote renfermant très-peu d'oxyde de 'carbone. Nous sa-

vons bien qu'en donnant à la couche de combustible une hauteur beaucoup plus considérable, on parviendrait à obtenir plus d'oxyde de carbone ; ce serait alors transformer le système de M. Ebelmen en un autre, plus théorique il est vrai, mais

dont les avantages seraient au delà compensés par la perte de chaleur provenant du rayonnenement de la colonne en ignition : et, d'ailleurs, ce système ainsi perfectionné serait-il plus praticable et plus efficace? On ne peut l'admettre; car tout

fourneau pour produire les gaz, basé sur le principe de Ce système, par conséquent sur l'introduction de l'air par les ouvertures mêmes qui servent à l'évacuation des résidus du combustible employé, est vicieux en théorie aussi bien qu'en application : il est vicieux en théorie, parce que les ouvertures d'entrée d'air sont alors trop grandes pour que l'air pénètre avec la vitesse nécessaire à la formation rapide de l'oxyde de carbone ; il est inapplicable en industrie, parce que quelle que soit, la grandeur de ces ouvertures, elles ne peuvent permettre une evacuation régulière et constante des résidus, non plus qu'une injection d'air constante, et toute régularité de marche devient impossible. Dans l'appareil

que M. Ebelmen propose