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Potin LE TIRAGE A LA POUDRE.
SUR LES FUSÉES DE SURETÉ
d'un ruban de poudre fine; elle est recouverte roulé en hélice à la surface, et protégée contre l'action de l'humidité par un enduit de goudron ou de résine. On fabrique deux sortes de fuséesle pour dans la fusée ordinaire (common fuse) la corde dans les terrains secs, tirage à la poudre fils de chanvre ou de coton enest formée de 9 hélices parallèles et roulés de gauche à droite en poudre qu'ils serrent jointives autour de l'âme en fortement; le ruban extérieur est formé de 5 fils droite à plus fins que les précédents, enroulés de
tentatives seulement avaient été faites en France pour leur introduction dans les mines :à la mine de Poullaouen , où leur emploi ne s'est pas généralisé pour plusieurs motifs qui seront indiqués
plus loin, et à la mine de houille de Languin, près de Nantes, exploitée pendant ces dernières années par une compagnie et des ouvriers anglais, qui avaient apporté avec eux les procédés de leur pays, et employaient couramment les fusées pour Je tirage à la poudre, malgré les difficultés trèsgrandes que présentait leur importation en France. Un essai fort incomplet que j'avais eu l'occasion de faire en 1841, dans les carrières d'ardoises d'Angers, aurait probablement déterminé leur adop-
gauche en hélices juxta-posées, mais non jointives; les premières hélices sont inclinées de 300 surraxe, de 45° environ; les vides laissés
et les dernières entre celles-ci sont remplis par le goudron qui forme un enduit général et imbibe en partie les premiers fils sans pénétrer jusqu'à la poudre. Cet
tion immédiate sur cet important groupe d'exploitations , si elles avaient été dès cette époque Fabricai ion
en France,
Description de la fusée.
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répandues dans le commerce. Au moment où M. le sous-secrétaire d'État des travaux publics me chargeait de lui adresser une notice détaillée sur l'emploi et la préparation des
assemblage forme un tout flexible, mais d'une grande dureté, qu'une pression considérable ne pourrait pas écraser et qu'une pierre anguleuse et dure, chassée par un choc violent, couperait dif-
fusées de sûreté, dont il désirait voir l'usage se propager en France, les fabricants anglais, après avoir pris un brevet d'importation, établissaient un dépôt à Rouen, et se mettaient en mesure de créer une fabrique dans cette ville. Cette fabrique est maintenant en activité et peut produire des quantités considérables de fusées (1). La fusée de sûreté ( safety fuse ) se compose essentiellement d'une corde en chanvre ou en coton dont l'âme est formée par un filet continu
ficilement.
Pour le tirage sous l'eau ou dans des roches aquifères, on fabrique des fusées spéciales ( sump fuse) en recouvrant la fusée ordinaire d'un ruban semblable à celui qui a été décrit plus haut, enle roulé en sens inverse ou dans le même sens, reprises
queltout enduit de goudron à plusieurs quefois même on intercale entre les deux rubans composés de fils justa-posés un ruban ordinaire goudronné.
Les fusées renferment 11 à 12 grammes de poudre par mètre courant. Deux échantillons de poudre analysés à l'École des mines ont donné
(1) Le dépôt général est tenu par M. Trestrail, rue des Trois-Amis, aux Chartreux, à Rouen. Un dépôt spécial est établi chez M. Clianu fils, rue Bétl n. 21, à Paris.
approximativement les dosages suivants
- .Ams
Composition
de la poudre.