Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 103]

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RECIIERCIIES SUR LA COMPOSITION

si le combustible était spécialement employé au service du four. La seule manière d'obtenir.;.-ce coefficient consiste à déterminer, -comme l'a fait M. Thirria, la quantité de houille que l'on consommait antérieurement pour produire les effets obtenus de l'emploi des chaleurs perdues, et 'W considérer l'équivalent calorifique de cette houille comme représentant la chaleur utilisée clans les fours â la suitedes feux d'affinerie. M. Thirria fivôt:W ainsi :citie cette quantité de houilleirepréde la valeurr Sentait moyennement les figue du charbon bdtlé pour l'affinage. L'application des chaleurs perdues des feux d'affinerie à tous les usages qui n'exigent pas une température très-élevée a donné des résultats fort avantageux et devenus tout 'à 'fait pratiques. Des essais isolés ont étetentés dans diverses usines pour les utiliser, sOirpote le puddlage dela fonte, soit pour le soudage du ferfaffiné mais il -ne:parait pas qu'aucun deux ait. réussi. liest vrai que l'on n7a pas encoretiployé, pour: brûler les gaz du fende forge, titi' courant d'air chaud projeté à la fois par plusieurs orifices, comme cela se pratique maintenant pouria.-CombuStion des gaz des hauts-

fourneaux, mais il:est fort douteux que cette addition permette d'arriverâ une température suffisamment élevée. La composition des gaz qui s'échappent d'undeii de forge est tellement variable du cbmntièticement à la fin de l'opération, qu'il serait bien difficile de régler convenablement l'écoulement de l'air comburant. On conçoit surtout la difficulté qu'on éprouverait à faire marcher ensemble deux opérations, dont chacune exige que l'ouvrier règle à sa volonté la température dans le

foyer ou le. four qu'il dirige. Ona proposé d'ac-

DES GAZ DES FOYERS D'AFFINERIE.

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coller deux feux pour alimenter un four de puddlage,et de combiner la marche de l'affinage dans chaque foyer, de façon à égaliser la température dans le four à réverbère. Cette disposition présenterait quelques chances de réussite, surtout si l'on parviene à brêler les gaz par,uncourant4air chaud et comprimé, mais le défaut .d'homogénéité du combustible gazeux sera toujours un grand obstacle au succès de l'opération. Résumé.

On peut résumer, ainsi qu'il suit, les principaux résultats de Ce travail. iO Dans un foyer d'affinerie à deux tuyères, le lieu du maximum de température , déterminé par la position que on fait prendre au prisme de Ir à souder, correspond, dans la composition du courant de gaz provenant des tuyères, à la transformation de l'oxygène de l'air en acide carbonique. 2° La fonte placée au contrevent fond dans une atmosphère dépouillée d'oxygène libre et qui renferme seulement une petite proportion d'acide carbonique. L'influence oxydante de cette atmosphère ne peut être que très-faible et la décarburation doit s'opérer surtout par l'oxygène des scories riches qui fondent avec la. gueuse. 3° La décarburation de la fonte par l'oxyde de fer des scories produit une absorption considérable de chaleur latente. 4° Dans le travail de la pièce, il y a une oxydation considérable de fer par l'air projeté par les tuyères, production d'une température très-élevée par cette combustion dans l'intérieur de la loupe,