Les emposieux de la vallée des Ponts [Jura]...Écrit pour les élèves de l'École industrielle de Neufchâtel. [Image 3]

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est de nature à nous en fournir l'explication. - En voilà trois qu'on distingue parfaitement de la galerie du chalet. Ils sont les trois sur la même ligne. Cela ne peut-être l'effet du hasard, car rien n'est accidentel dans l'architecture de nos monta- gnes. Ils sont de plus situés sur la lisière du marais, à l'endroit où la de la pelouse va se raccorder avec le fond uni des Sagnes (?) (voir le croquis ci-dessus).

    Nous savons que le fond de la vallée est plat. les em-

posieux correspondent par conséquent au point où l'on passe de la forme horizontale à la forme inclinée, en d'autres termes où les couchent forment un coude [dessin du coude] et où par consé- quent les roches calcaires qui forment le sous-sol ont dû se briser. Il n'est donc pas étonnant que ce soit là que les eaux aient trouvé le plus de chance de s'infiltrer, et c'est ainsi qu'à la longue elles ont creusé les entonnoirs qui occupent inva- riablement la même position, se frayant d'abord un passage à travers la pierre jaune ou calcaire néocomien (?), puis à travers les maines (?) bleues ou d. Hauterive le limosite (?), le marbre bâtard ou calcaire Valangiez (?), les marnes noires ou de Purbeck. Une fois qu'elles eurent atteint le roc qui est un calcaire rigide et toujours fissuré, elles en ont traversé facilement les trois étages (Virgulien (?), Ptérocérien (?) et Astartien (?)) et sont ainsi arrivées sur la première grande couche imper- méable qui vient affleurer dans la Combe (?) d. Noiraigue. C'est là, en effet, sur les lits de la marne astartienne que vient sourdre (?) la Noiraigue, au pied des Blanches Roches dans lesquelles se profilent toutes les couches que les eaux sont obligées de traverser et qui représentent un escarpement de 300 mètres.

    Mais ces bancs de rocher ne sont pas horizontaux.

Ils sont au contraire tous inclinés au nord, vers la vallée des Ponts, et comme ils reparaissent de l'autre côté de la vallée, entre le village des Ponts et la Toux (?), ils (sic) s'ensuit qu'ils doivent s'enfoncer sous le vallon, formant ainsi

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