Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 396]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

EMPLOI DE LA TOURBE 784 celle des fours à gaz de Wasseralfingen ( Voir Annales des Mines, i 842, tome I, page 45o). L'air qui

est fourni par la machine soufflante des foyers d'affinerie est lancé par cinq tuyères coniques après avoir été préalablement chauffé; ces tuyères , qui

Comparaison du procédé de

Wurtemberg avec celui des Landes.

DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.

785

par suite de divers perfectionnements introduits à Ichoux , les consommations ont été diminuées et réparties comme il suit 114 fonte rendent

100"il. fer puddlé avec12-542:)1,c.

fr.rbe

sont dirigées suivant l'axe longitudinal du fourneau, s'avancent de quelques pouces au-dessus de la grille, de manière à produire en quelque sorte unjet de chalumeau avec la flamme qui provient de la combustion de la tourbe; de cette manière la chaleur dirigé& dans l'intérieur du four *est très-grande ; et le réchauffitge des massiaux-s'opère avec la plus grande facilité. Dans cette opération 113 de fer puddlé rendent ioo de fer en barres, avec in.. I 12 de tourbe ; par conséquent à Weiherhammer, pour obtenir iook. de fer en barres, il faut : 128k fonte et 2".,416 tourbe. Je vais essayer de comparer les résultats qui précèdent avec ceux qui ont été obtenus à Ichoux dans les Landes, et qui sont consignés dans plusieurs mémoires insérés dans les Annales des

tourbe 37 bois 116fer pudd. rendent 100 fer march. avec I93k. 9 houille.

Mines.

116 de fer puddlé, il faudra au plus 147 kilog. de tourbe. Actuellement les consommations d'Ichoux ne

M. Bineau a fait connaître que lorsqu'on a

commencé à travailler, la consommation était de

516 kilog. tourbe pour too kilog. de fer; il remarque ensuite que cette consommation, qui est élevée, pourrait être facilement réduite à 400 ki-

logrammes, si les chauffeurs et les puddleurs avaient plus d'habitude, si on chargeait le combustible d'une manière continue et non intermittente. Ces prévisions ont été à peu près réalisées depuis, et le mémoire de M. Lefebvre ( Ann. des Mines, 1839, t. XVI ) apprend que,

Or, M. Bineau fait observer que le bois

employé n'ayant pas plus de six mois de coupe

et contenant 3o p. 0/0 d'humidité, doit avoir un pouvoir calorifique inférieur à celui de la

j'admets toutefois qu'il soit égal à celui de ce combustible : pour puddler 1 oo kilog. de fer, il faudra au plus 294 4 kilogrammes tourbe; et pour en puddler 116kilogrammes le maximum de tourbe nécessaire sera 341 kilo: tourbe ;

grammes.

Si on suppose maintenant que la houille employée dans le réchauffage a un pouvoir calorifique moyen, il sera 1,92 de celui de la tourbe les 9 kilogrammes de houille équivaudront donc à 17 kilogrammes de tourbe ; et, pour réchauffer

sont donc pas supérieures à Puddlage Réchauffage.

.

.

341 1" 147

} 488 k. tourbe.

En jetant les yeux sur les résultats obtenus à Kcenigsbronn , on voit qu'il faut beaucoup moins

de tourbe pour le puddlage, mais que la quan-

tité nécessaire pour le réchauffage est à peu