Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 309]

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'-eTre SUR LA COMPOSITION CHIMIQUE, ETC.

ches les plus riches en silice jusqu'aux plus pausérie en vres, et qu'on peut d'ailleurs diviser cette caractérisés par la teneur en trois groupes qui sont contiennent. Le tableau silice des feldspaths qu'ils suivant donne les moyennes obtenues pour la pesanteur spécifique et la teneur en silice Pes. sp.

Porphyre trachytique. Trachyte. Domite.

  • Phonolithe

Andésite

  • Andésite vitreuse.

Trachytodérite Dolente

.

2,5783 2,6821 2,6334 2,5770 2,7032 2,5851 2,7812 2,8613

historiques et géologiques sur les (4:tes métalli-

fères des Calabres et du nord LiaSicile;7, Par M. A. PAILLETTE, Ingénieur civil.

Silice.

69,46 65,85 65,50 57,66 64,45 65,55 57,66 53,09

"On voit que : pour le clorphyre trachytique, Iii teneur en silice est celle de l'albite; pour le ,trachrte et l'andésite, celle de l'orthoelase; pour .,, celle du labrador. Quant au trachyldielhlerite les roches préii 1)f. m ente, il est intercalé entre l' oligoelase le l'andésite et 35cvepleItes , comme le labrador,


1G 'I 3O,

so9t epire l'albite a' potasse et entre c'est une variété inter9rà,ds91& série des feldspaths; a.n.i.iridal--.. quii sert de passage d'un genre à l'autre, emir '

. mae

spécifiques -un teut observer que les pesanteurssilice',:, d'est-

KIR PA....nrup

-unfelnüison inverse de la teneur en diminuant, les pesani'fdlilenallgàite dernière mais il y a 2.5 9LiD l'A e'»J_` ' vont en augmentant; eurs. specfflues fficcélpelfifaftt'des exceptions présentées par le phovitreuse. Quoi qu'il en soit, ,. nolithe et Tandésite

'figaréunib-drde ces deux caractères de la pesanteur -nsilie'éit'fine et de la teneur en silice, jointe à Tobser-laiign -Minéralogique , suffira toujours pour-dé-

jlergrmlrle genre de la roche volcanique aire pr eetse. ..` 311.5 rgiti(K", 1, lift

dile

S 1. PARTIE HISTORIQUE.

La Sicile, ce pays si vanté par les anciens poètes

qui se sont succédé depuis Homère jusqu'à la chute de l'empire romain, avait tellement attiré l'attention des peuples de tous les rivageW méditerranéens, que la connaissance de ses sites minéraux pourrait remonter aux plus reculées. Cependant les naturalistes d'autrefois, qui lent de ses productions, sont d'un laconisme ou d'un silence si complet à ce sujet, qu'on doit avec

e

juste raison supposer, comme le dit l'abbé Fer-

rara (i ) , que les mines m étalliques de la'grerie

furent pas exploitées dans des temPs'iâercçûlés.

Diodore , qui avait Passé ses jeunes Iiiifégks9"'àu

centre de l'île, puisqu'il était né à Arék aujourd'hui San-Filippo d'Argiro, merili9nUen-

lement le trafic des métaux précieViteles

Phéniciens faisaient sur les côtes crEeglife-libur les importer en Sicile. Strabon nous assure que les Carthaginoent stupéfaits des riches métaux communéniteïà' ployés en Andalousie. Or, ne nous eiilt--"ir pas re-

laté ce même étonnement, s'il en eAt e'telainsi j. (1) Storia naturale della Sicilia che coinprende la neralogia , etc. Catania, 1813.

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