Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 164]

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NOUVELLE POMPE ALIMENTAIRE

corps de pompe, -tandis que l'eau de la bâche peut affluer par ce même corps de pompe, soit en pas-

sant à travers les ouvertures o o du robinet, soit par le tube latéral t et la soupape d'aspiration S. Lorsque le piston arrive à l'extrémité supérieure de sa course, une came fixée sur la tige vient soulever la clef L du robinet, et fait tourner

celui-ci de gauche à droite, de manière à lui donner -la position. fig. 8, position dans laquelle

il reste maintenu par un arrêt à détente 1 s; la communication est alors rétablie entre la pompe et le générateur, tandis qu'elle est interrompue . entre la pompe et la bâche ; l'eau refoulée doit

donc pénétrer dans

la

chaudière; mais une

deuxième carne portée par la tige du piston vient

en descendant butter contre le levier 1 qui fait jouer la détente du robinet ; celui-ci est aussitôt ramené dans la position (fig. 9), par un contrepoids suspendu à l'extrémité de la clef L , et pendant le reste de la course, le refoulement a lieu dans la bâche. Il résulte des dispositions que je viens d'indiquer, qu'il y a dans la descente du piston, deux temps distincts, dont l'un seulement, le premier, est employé d'une manière utile pour l'injection. Si sa longueur était constamment la même, c'està-dire si la position relative des cames et du levier de déclic était invariable, la quantité d'eau injectée à chaque coup de piston devrait nécessairement rester constante ; mais si l'on fait varier la longueur de la partie utile de la course du

piston, de manière à l'augmenter quand le ni-

veau de l'eau baisse dans la chaudière, à la diminuer lorsque le même niveau s'élève, l'on pourra

DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.

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arriver ainsi à obtenir un état permanent d'équilibre entre la vapeur dépensée et l'eau. affluente dans la chaudière. Ce résultat Peut être ob-

tenu par un mécanisme bien simple, qui fait dépendre la position du levier de détente 1 de celle du flotteur, élevant le levier lorsque le flotteur monte, l'abaissant lorsque le flotteur descend. L'arrêt destiné à maintenir le robinet dans la

position indiquée fig. 8, pendant la première partie de la descente du piston, est formé par un levier 1 dont l'extrémité s'engage dans une petite entaille de segment s (fig. 6, 7), liée à la clef du robinet. Le levier 1 dégrène , par un mouvement horizontal, autour de l'axe a; mais /a queue de

ce levier., qui doit recevoir l'impulsion de la carne, peut exécuter en outre un mouvement vertical au moyen d'une charnière c : la hauteur à laquellela came viendra frapper le levier, pour faire jouer la détente, et par conséquent la longueur de la course utile du piston dépend. évidemment de la position du levier 1 au-dessus ou au-dessous de la ligne horizontale; il suffira donc de lier l'extrémité du levier tau levier du flotteur, à l'aide d'une série de tringles et de leviers, ou par une simple chainette passant sur des poulies de renvoi, pour faire dépendre de la position da

flotteur, la quantité d'eau injectée par chaque coup de piston. Le but de cette note étant de 'donner seulement une idée générale de l'ensemble de ma nouvelle pompe, je dois, afin d'éviter des longueurs inutiles, supprimer tous les détails de construction nécessaires pour augmenter la sensibilité du flot-

teur et faciliter sa réaction sur le levier de dé-