Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 17]

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PAERICATIOx DU CADMIUM

DANS LA HAUTESILÉS1E.

de liquéfaction du zinc ou de 3600 à laquelle il est encore très-volatil ; par conséquent le zinc ne devra retenir que peu ou point de cadmium : résulte, en effet, d'analyses faites par M. Berthier,

sien et qui servent au grillage de la calamine ; on les met ordinairement dans le four a et suivant sa longueur, c'est-à-dire 'parallèlement aux autres mouilles : quelquefois aussi ou les met perpendiculairement, c'est-à-dire dans le sens de la largeur , et sur la partie antérieure, celle par laquelle on fait le chargement , ou enlève quelques bri-

oxyde brun jaunâtre qui sera mêlé à l'oxyde blanc

ques à la cloison du four, de manière à laisser libre l'ouverture de chargement de la mouille.

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qu'il en renferme au plus 0,002 . Quant au cadmium , rencontrant Fair atmosphérique à sa sortie de l'allonge, il va s'oxyder et donner un de zinc, lequel se forme toujours dans le travail des mouilles, surtout au commencement de l'opération : l'expérience a appris que cet oxyde de cadmium se forme pendant les 4 premières heures de la distillation.

D'après cela, quand on voudra fabriquer le

aceherche de

l'oxyde m.., de e"d- cadmium dans une usine , on recueillera aux di-

verses mouilles en activité l'oxyde qui pendant les 4 premières heures de l'opération se dépose dans la case où débouche le bec de l'allonge, et on choisira de préférence les portions qui sont brun jaunâtre, parce qu'elles sont riches en oxyde

de cadmium : toutefois, ce mélange des deux

oxydes ne peut pas encore être traité immédiatement ; il est nécessaire de lui faire subir une préparation préliminaire qui l'enrichisse en eadmin ni.

Préparation Cette préparation pour enrichir en laquelle on soumet cadmium le mé-

consiste en une distillation à

le mélange : pour cela, on

lange des deux se

sert de mouffles ayant les dimensions de celles oxydes qui a été qui sont employées dans le travail du zinc; seulerecueilli.

ment, il faut faire en sorte qu'il se dégage le

moins de zinc possible, et par conséquent il est néeessaire que la température à laquelle la mouffie sera chauffée soit moindre ; pour cette raison, on a soin de la placer dans les fours qui se trouvent au milieu ou à l'extrémité du fourneau silé..

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Généralement on met deux mouilles dans un pareil four, et elles sont placées dans le sens de la longueur; comme l'indique la fig. 1, PI. FI. Il est très-important de pouvoir modérer et régler à volonté la chaleur dans l'intérieur du four; or, c'est ce qu'on pourra faire en rétrécissant le canal G ou

en fermant plus ou moins par une brique l'ou-

verture de la cheminée qui sert à appeler les flammes. Néanmoins on ne pourra empêcher que beaucoup de zinc ne se volatilise , et alors il faut tâcher que sa séparation d'avec le cadmium, par l'oxydation de ce dernier, ait lieu plus compléte-

ment que précédemment : on atteindra ce but en faisant arriver le mélange des vapeurs de zinc

et de cadmium dans une allonge en tôle très-

fine s, qui est conique et légèrement inclinée; les dimensions de cette allonge sont données par le croquis , fig. 2. Quelle que soit la position de la mouille clans le four de grillage, l'allonge en sort toujours complétement, et comme elle est en tôle, elle est très-facilement rafraîchie par le contact de l'air : on conçoit alors que quand les vapeurs de zinc et de cadmium y arrivent, le zinc, refroidi, se Condense et se prend en gouttelettes qui adhèrent à sa partie supérieure; tandis ,que le cadmium , qui est encore volatil, s'oxyde 'et se Tome II, 1842. 3