Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 53]

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o6 EXPÉRIENCES FAITES, ETC. En cet état de choses, il semble fort douteux que

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le trachyte de Mandailles soit appelé à jouer,

RÉSULTATS PRINCIPAUX

comme gîte aurifère, aucun rôle industriel. Néanmoins les notions acquises sur sa nature aurifère ne sont point absolument sans intérêt au point de vue géologique et historique. Et de plus il ne serait pas impossible qu'en déterminant l'étude chi-

Des expériences faites dans le laboratoire de Marseille, pendant l'année 1841; Par M, DIDAY, Ingénieur des mines.

mique de plusieurs autres trachytes, également pyriteux, du Cantal et du mont Dore, elles conduisissent à quelque résultat d'utilité industrielle.

° Combustibles.

On a analysé des échantillons des deux combustibles employés dans les essais de la machine

d'épuisement des mines de lignite du RocherBleu.

Le premier est une houille d'Écosse , compacte, très-dure, se clivant moins bien que celles de Newcastle, et bridant avec une flamme un

peu plus courte. Elle colle trèS-peu sur la grille, et ne donne que des cendres grises, presque sans mâchefer.

Par calcination en vase clos, elle donne un coke fritté, mais n'augmente pas notablement de volume. Le second échantillon provient des mines du Rocher-Bleu , et de la couche dite la grande mine. C'est un lignite de bonne qualité, brûlant avec une belle flamme. Calciné en vase clos, il se fendille beaucoup moins que ne le font ordinairement les charbons dé ce genre; les fragments ont même une certaine adhérence entre eux.