Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 189]

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RECHERCHES SUR

COMPOSITION

néces.gaires pour calculer la proportion relative 'des trois gaz combustibles, hydrogène, gaz des marais et oxyde de carbone. Comme on connaît d'ailleurs le volume total du gaz employé, il est fa -

DES GAZ DES HAUTS-FOURNEAUX.

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faut attendre que la distribution du gaz dans l'appareil soit devenuece qu'elle doit être jusqu'à la fin de l'expérience, car si

analyse. Il

'bile d'en déduire le volume de l'azote par différence. Dans toutes mes analysés, j'ai placé constamment

on c lorsque tous les tubes sont encore remplis d'azote , il est évident qu'on aurait

la suite du condenseur de Liebig. J'ai constaté qu'en siipprimant le tube g', et en faisant commtiniquer directement g avec le tube à combustion, la proportion d'hydrogène était toujours

écoulée, on mesure la différence de hauteur entre le niveati de l'eau dans la bouteille, et l'extrémité

un tube rempli de fragments de potasse solide à

sensiblement plus forte que dans le cas contraire. Le tube à potasse solide est nécessaire pour retenir

les traces de vapeur d'eau enlevées à la potasse liquide par le courant de gaz ou d'azote sec qu'on

fait circuler dans l'appareil. Pour reconnaître d'ailleurs si la condensation de l'acide carbonique

s'opérait complétement dans l'expérience, j'ai placé à la suite du tube g' un tube en U, contenant d'un côté de la ponce en grains imbibée d'une dissolution de potasse, et de l'autre des fragments de libtasse solide. En opérant sur le même volume

de gaz qu'a l'ordinaire et de la même manière, j'ai trouvé que le poids du tube à ponce n'avait varié que d'un milligramme pendant l'expérience.

Le degré d'exactitude dont j'avais besoin me perinettah de négliger tiiié pareille cause d'erreur. On peut , au lieu de doser l'azote par différence, endéterrifiner directement la proportion. Il suffit, pourela , de comparer pendant un certain temps le vol:inné du gaz qui sort de la cloche avec celui

de l'eau qui s'écoule par le tube q, et qui représente le volimie de l'azote amené dans: la, bouteille

M. On peut même faire plusieurs déterminations

successives d'azote dans le cours de la même

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des résultats fautifs. Lorsqu'on a recueilli l'eau

du tube q. On tient compte de la tension maximum de la vapeur d'eau à la température à laquelle on opère, etc. On pourrait aussi recueillir l'azote sous une cloche graduée au moyen d'un tube recourbé, mais cette disposition aurait l'inconvénient d'aug-

menter la tension du gaz dans le gazomètre et dans l'appareil et, d'un autre côté, l'emploi de la bouteille M est très-commode pour aspirer de l'azote au commencement et à la fin de l'expérience.

L'azote n'a été déterminé directement que dans un certain nombre d'expériences, principalement

à la fin de mon travail. Ce moyen m'a servi de contrôle et de vérification pour Mes analyses. Le gazomètre à mercure que j'ai décrit plus haut, peut être remplacé par une disposition plus simple représentée fig. 5. On fait communiquer directement la bouteille E avec le systènie de ro-

binet s s". Pour obliger le gaz à sortir de l'appareil &aspiration , on met la tubulure inférieure en communication avec un vase de Mariotte Y, au moyen du tube deux fois recourbé i. Un petit robinet est placé sur le tube o. .11 suffit que le vase V soit jaugé exactement pour qu'on puisse appré-

cier le volume du gaz qu'on a fait sortir de la bouteille E, et cela peut se faire avec précision en employant un vase V rétréci dans le haut et dans