Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 187]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

DES GAZ DES HAUTS-FOURNEAUX.

366 RECHERCHES sur, LA COMPOSITION chauffer sur toute sa longueur le tube dont l'extré-

367

nière à pouvoir être chauffé sur toute sa longueur. L'autre extrémité de ce tube de porcelaine s'adapte

mité plonge dans le courant de gaz, pour éviter qu'il ne s'y dépose des gouttelettes d'eau liquide. L'excès de poids de l'appareil taré donne la quan-

à un tube en U rempli de ponce 'granulée, imbibée d'une dissolution concentrée de potasse. La partie du tube à combustion qui se trouve sur le petit fourneau en tôle, a om,20 de longueur, et le diamètre ordinaire des tubes de verre vert

tité d'eau cherchée.

Quand le gazomètre à mercure contient le

volume du gaz sec destiné à l'analyse, on ferme les trois robinets r, r', r", on mesure le gaz en faisant en sorte que le niveau du mercure soit le même à l'intérieur et à l'extérieur; on note la température et la pression barométrique. L'appareil fixé au tube a', par lequel va s'écouler le gaz, se compose : I° d'un triple robinet s, s', s", semblable à r, r', r"; 2° d'un tube en U f rempli de ponce imbibée d'acide sulfurique coucentré; 3° d'un condenseur de Liebig g, contenant une dissolution de potasse à 45° de l'aréomètre, et suivi d'un tube e rempli de fragments de potasse caustique ; 4° d'un tube en verre vert H, rempli d'un mélange de planures de cuivre grillées, et d'oxyde provenant de la calcination du nitrate ; 5' d'un tube K, rempli de chlorure de calcium en petits fragments ; 6° d'un condenseur à potasse 1, suivi d'un tube à potasse solide 1'; 7° d'une bouteille M à tubulure latérale. Le tube [qui traverse la tubulure supérieure, ne descend que de quelques centimètres dans la bouteille ; l'eau qu'elle contient peut s'écouler par un tube q.) recourbé à angle droit et effilé à son extrémité inférieure, qui

employés Clans les analyses organiques. Deux tubes de petit diamètre sont soudés aux deux extrémités,

et communiquent avec les appareils g' et k par des tuyaux en caoutchouc. Dans l'analyse des gaz

qui renferment une proportion un peu considérable d'hydrogène, comme 5 à 6 p. ofo , il vaut mieux employer un tube à combustion fermé par un bouchon du côté qui communique avec le chlo-

rure de calcium, autrement on courrait le risque de perdre un peu d'eau qui se condenserait dans le tube étroit ou dans le tuyau de caoutchouc. Le tube f; qui renferme de l'acide sulfurique, est destiné à retenir les dernières traces d'humidité provenant du gaz ou de l'azote qu'on doit faire circuler dans l'appareil. On pèse à la fois les deux tubes g, g' destinés à retenir l'acide carbonique, ensuite le tube K, qui donne la proportion

d'eau d'après laquelle on conclut le poids de l'hydrogène, puis les deux appareils 1, t', qui retiennent l'acide carbonique produit par la Combustion du gaz. On pèse aussi avant l'opération le tube à combustion H; on commence par enlever l'eau hygrométrique de l'oxyde de cuivre, en chauffant le tube et aspirant au travers un courant d'air sec ; puis on le laisse refroidir en bouchant une de ses extrémités et adaptant à l'autre un tube rempli de chlorure de calcium qui n'y laisse rentrer que de l'air sec. Quand le tube est

peut tourner dans le bouchon placé au bas du vase.

Le robinet sr placé perpendiculairement aux deux autres, communique avec un tube en porcelaine de orn,5o de longueur (fig. 4), rempli de cuivre réduit par l'hydrogène et disposé de nia-

-