Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 177]

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RECHERCHES SUE L'ÉCOULEMENT

DE LA VAPEUR.

t de la vapeur, dans la chaudière diminuées de la pression p de l'atmosphère (1) Avant de pouvoir noter les résultats des expériences, il a fallu faire beaucoup d'essais principalement en ce qui concerne l'alimentation de la chaudière et la conduite du feu, afin de rester dans les mêmes circonstances, pendant le cours des observations. Malgré toutes les précautions qui ont été prises, on voit, par le tableau, que, pour une même surface de l'orifice de sortie , le mercure ne s'est pas élevé à une même hauteur,

du tableau, par ceux qui leur correspondent dans la huitième, et les produits, ainsi obtenus , sont portés dans la onzième colonne du tableau. Ces produits vont en augmentant, en partant

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du premier, à l'exception du dernier, qui est plus petit que le précédent, au lieu -d'être plus

grand. Cette irrégularité, et aussi le défaut d'uniformité qu'on observe dans l'augmentation des produits, dépendent d'erreurs inévitables , qui auront modifié, plus ou moins, les résultats des expériences. j'ai clone pu supposer que, sans ces erreurs, les produits auraient formé les termes d'une progression par différence.

dans les diverses séries d'expériences, et qu'il y a, entre ces hauteurs, des différences assez sensibles.

Il est à remarquer que les nombres de la .cinquième série sont plus grands que ceux qui leur correspondent dans les quatre premières. Cette différence dépend de ce que les expériences de ces quatre premières séries ont été faites avec un

Admettant cette supposition, j'ai reconnu,

après plusieurs essais, que, pour déterminer la raison de cette progression, le produit qu'il était préférable de prendre avec le premier., était le septième, et j'ai trouvé, pour la raison cherchée, le nombre 0,11395317. Ce nombre ma servi à former une progression par différence (y) , dont

bon feu ordinaire, bien soutenu; au lieu que, pour les expériences de la cinquième série, on a, avec intention, poussé considérablement le feu, de manière à lui donner la plus grande activité; et aussi, le fourneau a été fort endommagé. Ces expériences, quoique faites dans une circonstance exceptionnelle, devaient néanmoins, afin de tout prévoir, fournir des données, pour le calcul des hauteurs moyennes de la colonne de mercure, dans le tube du manomètre. En suivant la marche que je vais indiquer, je suis parvenu à trouver une loi qui lie les résultats des, expériences aussi bien qu'on puisse lé désirer. J'ai multiplié les nombres de la seconde colonne (1) La tension tp répond à cette pression qu'on appelle pression effeaive.

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les termes sont rapportés dans la dernière colonne dif4ablean.

Maintenant, si l'on divise chaque terme 'de cette progression par le nombre qui lui correspond dans la deuxième colonne du tableau, on àtda , de cette manière par le calcul , ls hauteurs du mercure dans le tube du manomètre. .

Ces hauteurs sont exprimées par les nombres de là neuvième colonne du tableau. On tt indiitué , dans la cOlonne suivante, les différencesiefity a entre les moyennes des hauteurs -déduites des expériences, et les hauteurs données par le calcul. Ces différences, étant assez petites, justifient la supposition que j'ai faite : elles fournissent -tine preuve qu'en effet, sans les erreurs qu'il a été