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TERRAINS DE TRANSITION ET .PORPHYRES
calités exclusivement , de grès gris verdâtre d'un aspect tout à fait porphyrique, passant tantôt à un véritable conglomérat ou grès grossier, tantôt aux schistes siluriens immédiatement inférieurs comme à Urfé, dont nous avons déjà parlé. Ces deux faits et l'absence totale d'anthracite et de
schistes anthraxifères , si l'on en excepte les points les plus voisins de l'Ysable , pourraient faire supposer que ces divers lambeaux, dont la puissance
n'est d'ailleurs pas bien considérable, représentent seulement la partie inférieure du terrain an-
thraxifère , et que les éruptions successives des porphyres granitoïdes , ou un soulèvement progressif
du sol, ont mis à sec cette partie du département , voisine d'ailleurs de la chaîne primitive avant le dépôt des couches d'anthracite. Se citerai comme exemple les environs de Saint-Romain, d'Urfé , n° 52 de Cassini. A une petite distance au sud de ce bourg s'élève une colline sur le flanc de laquelle est bâti le hameau du Grand-Ris. Une roche grise feldspathique très- micacée , peu quartzeuse ,parait spécialement à l'est et au sudest du sommet. Elle me semblait d'abord devoir être rangée dans la classe des porphyres granitoïdes; mais la forme irrégulière des grains feldspathiques, et plus encore les fragments .nombreux de schistes que l'on y rencontre, particulièrement entre les hameaux du Grand-Ris et de La Fot , doivent la faire considérer comme un véritable grès. En se rapprochant du château de Contenson, le grès acquiert une plus grande dureté , et ressemble bien plus encore à certains porphyres verts ; mais sur les bords du chemin qui mène du château au pont de l'Aix , on voit également des grès feldspathiques durcis avec de
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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nombreux fragments schisteux et même des débris arrondis de porphyre. Etudions maintenant la disposition du terrain Terrain en, thraxiCt:re sur anthraxifère sur la rive droite de la Loire. la rive droile Nous avons déjà mentionné le grès de J oeuvres , do la Loire. qui recouvre au nord les schistes siluriens du Ver-
dier, près de Cordelles; vers l'est et le sud , les schistes s'enfoncent également sous un conglomérat auquel succède le grès à anthracite. Celuici s'étend d'une part jusque dans l'intérieur du département du Rhône, et d'autre part, jusqu'à la bande des schistes siluriens que nous avons signalés ci-dessus à l'extrémité de la plaine tertiaire du Forez, entre le port Garrel et Néronde ; on doit d'ailleurs se rappeler ce que nous avons dit
ci-dessus à l'occasion du terrain silurien, que ce dernier est généralement recouvert par le grès anthraxifère , et ne paraît le plus souvent que dans Je fond des vallons , tandis que les plateaux sont occupés par le grès à anthracite. On retrouve dans ce bassin les mêmes variétés de grès que sur la rive gauche. Le grès cristallin prédomine ; il est généralement dur et verdâtre à une certaine profondeur, décomposé, friable et d'une teinte brune à la surface. Le plus ordinairement, il n'y a pas de stratification proprement dite ; la roche se divise même quelquefois en prismes comme les basaltes ; on en peut voir un exemple bien frappant dans une tranchée du chemin de fer de Roanne au plan incliné de Neullize. Ailleurs cependant, principalement dans les parties qui renferment de l'anthracite , le grès est assez nettement stratifié, et alterne même avec des schistes feldspathiques à empreintes végétales; tel est le terrain du plateau de Saint-Priest, Vandrange et Neullize._