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USINES A FER DE GARADOGH , ETC.
plus simple, puisque les fourneaux ont la forme d'une petite coupelle et que le combustible employé est simplement du bois sec, près de la ville de Malatia, sur la frontière de Syrie, au centre de
MÉMOIRE Sur la fabrication en fbrêt du bois torréfié;
l'Asie mineure.
Par M. SAUVAGE , Ingénieur des mines.
J'ai décrit succinctement dans le tome xvi des Annales des mines, p. 657, une méthode de torréfaction du bois en forêt. Le procédé consiste à brûler sur une grille à part une certaine quantité de combustible destinée à la dessiccation et à la distillation du bois empilé. Le foyer est traversé par un courant d'air lancé à l'aide d'un ventilateur. Le gaz de la combustion, ainsi que l'air chaud
en excès, se répandent dans toute la masse, l'échauffent et s'échappent par la surface du tas, ou, au besoin, par des issues latérales que le charbon-
nier pratique. J'ai annoncé qu'après avoir suivi plusieurs opérations et étudié le procédé Echement, je donnerais une description plus étendue de la n. iéthode. Je puis aujourd'hui remplir cet engagement, et je vais faire connaître le résultat de huit carbonisations que j'ai fait exécuter sous mes yeux. Toutefois je crois utile de faire précéder .ces détails de quelques mots sur l'emploi du charbon roux dans les Ardennes, et d'indiquer sous quel point de vue l'on doit considérer aujourd'hui ce combustible. Douze hauts-fourneaux marchent avec le charbon roux préparé dans les caisses qu'enveloppe la flamme du gueulard, et deux autres avec le bois .
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torréfié préparé par la méthode que nous décri-