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EXPÉRIENCES FAITES DANS LE LABORATOIRE
devient laiteux par l'addition de l'eau qui s'unissant avec lui, en sépare l'essence de l'huile essentielle dissoute. Les proportions d'hydrogène et de
carbone ont été déterminées avec l'appareil de
Liebig; l'oxygène et l'azote ont été dosés ensemble pat différence. Le tube dont on s'est servi pour la combustion a reçu, après avoir été bien desséché, 3gr- de chlorate de potasse fondu qui avaient été mélangés avec 24gr- environ d'oxyde de cuivre cal-
ciné au préalable et encore chaud, puis un mélange intime de 35 centigrammes d'huile avec 70 grammes environ d'oxyde de cuivre, et par-
dessus le tout, une colonne d'oxyde de cuivre seul, allant jusqu'à 4 centimètres du bouchon. On avait eu soin d'envelopper d'une feuille de clinquant
la partie du tube renfermant l'oxyde de cuivre
seul, afin de diminuer les chances de faire crever le tube. On a obtenu ainsi pour la composition du mélange huileux : Hydrogène. . Carbone. Oxygène et azote
.
0,0901
0,7910 0,1189 1,0000
Ce mélange d'huiles contient moins d'hydrogène que les huiles provenant des graines oléagineuses qui sont employées pour la préparation du gaz destiné à l'éclairage; cependant il produirait plus de substances gazeuses combustibles (hydrogène libre, hydrogène carboné, oxyde de carbone) que les houilles les plus riches en hydrogène qui sont les plus propres à l'éclairage, puisqu'elles ne renferment que 5 à 6 p. of° d'hydrogène, avec xx à 12 p. 0/0 d'oxygène et d'azote. Mais ces gaz auraient le grave inconvénient d'être accompagnés
DE VESOUL.
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d'hydrogène sulfuré produit par la décomposition du sulfure de fer, et d'acide carbonique donné par le carbonate de chaux; et il serait nécessaire, pour les en débarrasser en grand, que l'appareil de production des gaz fût pourvu, comme ceux dans lesquels on distille les houilles sulfureuses, d'un dépurateur renfermant du foin humecté d'eau de chaux. En outre ,'on n'extrairait du schiste la totalité des différentes huiles qu'il peutdonner, qu'en le chauffant au rouge, opération qui devrait se faire dans des cylindres en fonte, et qui ne serait
- avantageuse qu'autant que le schiste pourrait être
obtenu à très-bas prix, et que le combustible dont on ferait usage pour sa distillation reviendrait à bon marché.
Sur la composition comparée de quelques fontes obtenues au charbon ou au bois, à l'air froid
ou à l'air chaud.
Les fontes destinées à la fabrication du fer sont affinées dans les foyers d'affinerie au moyen du combustible végétai, par trois procédés qui constituent les méthodes comtoise , champenoise et bourguignonne, lesquelles diffèrent notablement à raison de la nature particulière des fontes soumises à l'affinage. Dans la méthode comtoise, on fait usage ordinairement de fontes grises dont la fusion et le passage à l'état ferreux s'opèrent difficilement; dans la méthode champenoise, on traite des fontes truitées qui fondent assez facilement et
donnent une matière ferreuse, dont l'épuration s'effectue sans grandes difficultés; enfin, dans la méthode bourguignonne, on emploie des fontes
blanches qui sont faciles à fondre et à convertir en fer. Nous avons pensé que la détermination de la
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