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FOURNEAU A RÉVERBÈRE
A DOUBLE SOLE.
grande cheminée ; c'est sur le sol de cette chambre
grillage serait percée d'une ouverture carrée, pyramidale, fermée par un tampon de fonte mo-
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que j'espère retrouver les matières métalliques. Le premier et le troisième changement sont indiqués sur les plans jointS,à ce mémoire. Pendant le travail de la dernière campagne, j'ai remarqué : i° qu'il y avait avantage à faire sécher le bois ; on conçoit qu'en effet dans un fourneau à réverbère il ne faut que de la flamme. Lorsque l'on jette du bois vert dans la chauffe, surtout lorsqu'il est en 'grosses bûches, il brûle à la surface ; une partie, de la chaleur qui se développe est employée à -vaporiser l'eau qu'il contient et à carboniser la partie intérieure qui n'a pas le con-
tact de l'air. Ce charbon brûle ensuite en donnant, il est vrai, de la chaleur dans la chauffe ; mais ce n'est pas là qu'il faut l'appliquer.
2° Que l'on introduit dans le four de grillage du schlich froid et humide; il faut du temps et de la chaleur pour Vaporiser l'eau qu'il contient et élever la température à un degré tel que la sulfatisation puisse avoir lieu.
Pour remédier à ces deux inconvénients, j'ai pensé que l'on pourrait établir dans le voisinage du fourneau trois étuves en fonte chauffées à l'ex-
térieur par la flamme qui se dégage de la cheminée, et placer dans chacune le bois nécessaire à la consommation d'une fonte (8 heures). Il y aurait toujours une étuve pleine, une étuve que l'on remplirait, et enfin une troisième qui fournirait le bois pour le travail. On pourrait encore placer au-dessus du four de grillage une caisse en fonte pour pouvoir contenir tout le schlich d'une charge, soit il à 1.200 Itil. La partie inférieure aurait la forme d'une trémie et serait fermée par une soupape à tiroir ; la voûte du fourneau de
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bile à l'aide d'une bascule. Au moyen de cet appareil, on ferait tomber sur la sole du fourneau le schlich qui aurait séjourné sept heures dans cette caisse.
Par ces deux modifications que je me propose de faire exécuter, aussitôt que j'en aurai reçu l'au-
torisation de l'administration générale de l'intérieur, je pense que la durée du grillage sera
plus courte, et que le travail qui exige seize heures pourra s'exécuter en quatorze heures. D'après ce que je viens d'exposer, on jugera
que le fourneau à réverbère à deux soies, tel que celui qui existe actuellement à la fonderie royale d'Albert-Ville, présente un grand avantage, tant sous le rapport de l'économie du bois que sous le rapport du produit. J'aime à croire que les métallurgistes approuveront ce perfectionnement et que ceux qui
s'occupent du traitement du plomb s'empresseront de l'adopter.
EXPÉICATION DES PLANCHES. Fourneau à réverbère.
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FIGURE Vo.
Plan du fourneau à réverbère de la fonderie royale d'Albert-Ville (anciennement Couffins) tel qu'il a existé jusqu'en 1839. Depuis sept ans la face antérieure et la face latérale opposée à la chauffe sont revêtues de plaques de fonte à partir de Oni.63 du sol. Ces plaques sont renforcées par des pièces de 'fonte (Bukstow) placées sur les joints, lesquelles sont retenues par des barres .de fer qui traversent le four-
Tome xrui, '840.
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