Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 336]

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656 SUBSTANCES MINÉRALES. en Carinthie. La cristallisation de ces deux variétés

et d'alcool. il se forme un précipité de chlorure de plomb cristallisé, et la dissolution verdâtre et transparente donne par l'évaporation une masse bleue d'oxyde de molybdène comparable à celle que l'on obtient par là même méthode du plomb jaune de Bleyberg. On ne trouve au chalumeau aucune différence entre les deux oxydes. Il résulte donc des recherches précédentes, que loin d'être conposée entièrement d'acide chromique et d'oxyde de plomb, comme Johnston l'avait annoncé , la variété rouge de plomb jaune est en très-grande partie du plomb molybdaté : cepen-

est cependant la même. Johnston entreprit dernièrement des recherches dans le but de découvrir de l'acide chromique dans les cristaux rouges.

Il les soumit à des essais au chalumeau-, et annonça qu'ils n'étaient autre chose que du plomb chromaté. De là il conclut que le plomb rouge est un corps dimorphe. J'ai rapporté de mon voyage en Sibérie, des cristaux rouges de plomb molybdaté, entièrement semblables à ceux de Retzbanya, et j'ai pu , mal-

gré leur grande petitesse et en raison de l'éclat extrêmement vif de leurs faces , en mesurer les

dant elle peut bien contenir un peu d'acide

chromique. La présence de cet acide s'explique

angles avec un onomètre à réflexion. Leur forme est fhaupto-octaèdre du plomb molybdaté légèrement tronqué sur les arêtes supérieures. L'inclinaison des faces qui forment par leur intersection les arêtes supérienres est de 990 38', et celles des faces latérales de 131' 55'. J'ai encore soumis ces petits cristaux à quelques essais au chalumeau, et je suis arrivé à des résultats différents de ceux an-

facilement par l'analogie de composition des acides

chromique et molybdique. 54. Analyse des DÉBRIS PLOMBIFÈRES des filbriques

de céruse et d'acétate de plomb; par M. Kersten , professeur de physique à Fribourg. Les. fabriques de céruse et d'acétate de plomb

noncés par Johnston. J'ai été conduit par là à essayer les -cristaux mêmes de Retzbanya , et j'ai reconnu qu'ils se comportaient dans toutes les

livrent souvent des débris plombifères aux usines

royales de Freyberg. On les paye d'après leur teneur en plomb , déterminée par la voie sèche, suivant le procédé usité à Freyberg. Comme

épreuves comme le plomb molybdaté de Bley-

ber, ( Berzélins , Traité du chalumeau,

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EXTRAITS.

on soupçonnait que les culots de plomb obtenus ainsi n'étaient pas purs , j'ai entrepris de les ana-

édition, § 252). Il n'y a à .cette généralité qu'une exception ; fondus avec un excès de borax à la 'flamme extérieure, les cristaux rouges donnent un verre qui devient opaque par le refroidissement,

lyser par la voie humide. Les culots de plomb retirés de ces résidus plombeux à l'usine de la Mulde , ont donné sur ioo parties

et présente une couleur légèrement verdâtre, tandis que le verre obtenu avec- ceux de Bleyberg est d'un blanc très-pur.

Piomh .

Antimoine. Cuivre Fer. Argent

Les cristaux de Retzbanya sont facilement déeomposés dans un mélange d'acide chlorhydrique

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