Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 249]

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ESSAIS

AU CHALUMEAU.

par une vis de pression. Cette potence est attachée une virole qui peut glisser sur la tige en laiton et qui .peut y être fixée à différentes hauteurs par la vis de pression; elle forme à son extrémité une

dans sa boite, sans les poids, coûte à Freyberg 45 francs, et avec ses poids 63 francs. Pour les minerais ou les produits d'usines pauvres, les essais d'argent donnent des boutons d'argent trop petits pour être pesés sur ces balances ; pour ce cas, Harkort a eu l'idée de se servir d'une petite échelle en ivoire qui permet d'évaluer, avec une exactitude suffisante , le poids des boutons d'argent, même lorsque les matières renferment en-

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gaine carrée dans laquelle glisse librement une tige de laiton, également carrée, suspendue à un fil de soie cde ;

à cette tige est attachée, par

un goujon à tête, la pièce ab, qui porte le fléau de la balance; au point de suspension, la pièce ab

peut se mouvoir dans deux plans perpendiculaires, et, par suite, sollicitée par le poids du renflement inférieur , elle se place toujours verticalement; les plateaux en acier qu'elle porte, sur lesquels on pose les couteaux, sont toujours horizontaux, que la colonne soit verticale ou non. Le

pinceauf, en poils très-doux, et porté par une virole enfilée sur la colonne, sert à amortir le

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core au-dessous de ere d'once au quintal. La construction de cette échelle est basée sur ce principe

que les poids des petits grains d'argent, senSiblement sphériques ou du moins de figure semblable, sont entre eux comme les cubes de leurs

diamètres. Pour construire l'échelle on prend une petite lame d'ivoire bien plane , fig. 4 (gran-

deur naturelle), et on trace deux lignes paral-

mouvement que prend la pièce de suspension ab; enfin le fil cde, qui vient s'enrouler sur le bouton placé sur le devant de la boîte, permet à chaque pesée de soulever et de laisser retomber les. pla-

lèles; dans l'intervalle on trace deux lignes aussi fines que possible ab et ac , qui viennent converger au point a, sous un angle très-aigu. Pour graduer l'échelle, on prend un minerai d'argent qui donne à la coupellation un bouton d'argent très-

attentif de la figure fera , du reste, suffisamment comprendre tous les détails d'assemblage (1). La boîte renferme en outre des poids en argent de-

net et renfermant de 3 à 4 p. oio d'argent, on répète au chalumeau plusieurs coupellations, et lorsqu'on a obtenu un bouton bien rond et bien net, on le choisit pour point de départ; on détermine exactement son poids en pesant tous les boutons obtenus successivement et ensemble,. et si l'on , veut en répétant d'autres essais sous la moufle sur de plus grandes quantités de minerai; lorsque son poids est ainsi exactement connu, on le porte sur l'échelle, et on trace les deux lignes ab et ac, de manière qu'elles puissent l'envelopper vers leurs parties supérieures ; on le prend alors avec des pinces fines, et, se plaçant au-des-

teaux sur le couvercle de la boîte. Un examen

puis j gramme jusqu'à i milligramme, et en plume de I milligramme à

de milligramme; une

pince en laiton une petite cuiller en ivoire, une cuiller en laiton pour mettre les matières dans la balance, et un pinceau pour nettoyer ces différents objets. Une balance ainsi disposée (1) Cette balance e les principaux instruments qui restent à décrire, sont déposés à l'Ecole des mines de

Paris.

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