Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 165]

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en résulte pour la pratique la règle fort simple, qu'un combustible composé dégage toujours moins de chaleur que ses éléments pris séparément. Un coup d'oeil jeté sur les expériences de M. Dulong suffira pour convaincre qu'elles se prêtent très-bien à ce mode d'interprétation. Quand nous connaîtrons mieux les quantités de. chaleur dégagées par la combinaison de plusieurs

éléments, la quantité de chaleur dégagée par la combustion d'une substance organique deviendra un élément important, et qui nous conduira à une connaissance plus intime de sa constitution. J'ai la pleine conviction que nous n'aurons une idée précise des phénomènes chimiques que quand nous parviendrons à- indiquer dans nos formules les rapports du calorique comme nous indiquons aujourd'hui le chiffre relatif des atomes pondérables; au moins la thermo-chimie promet-elle de nous dévoiler les lois encore secrètes de l'affinité. 4.

de l'huile de baleine du sud , qui a peu d'odeur est à fort bon marché , mais qui est très-visqueuse

la lumière surpasse en pureté et en blancheur la lumière de la meilleure lampe mécanique garnie de l'huile végétale la plus pure, ou même d'huile de blanc de baleine. Cette supériorité, due en partie à la forme de la cheminée et à ce que l'huile est maintenue uniformément au niveau de la base de la flamme, doit être surtout attribuée à la haute température que l'huile acquiert et à la fluidité qui en est la conséquence, et qui lui permet d'entrer en plus complète combustion que ne pourrait le faire de l'huile froide et visqueuse. Cette élévation préliminaire de température paraît agir d'après le même principe que l'emploi de l'air chaud pour la fusion du fer dans les hauts-fourneaux. Le premier appareil que j'ai employé consistait en un petit siphon de verre et une capsule de platine qui contenait une quantité mesurée du liquide

à écouler par le siphon. Mais les essais faits par .ce procédé m'ayant paru susceptibles d'erreur,

Expérience pour déterminer la FLUIDITÉ et la viscosiTÉ de divers liquides à la même

température, ou du même liquide à divers degrés de chaleur; par M. Ure.

327 la température. Lorsqu'on brille dans cette Lampe EXTRAITS.

326

de Gen.,

t. 23, P. 409.) Ayant eu occasion d'examiner officiellement le mode d'action.ét le mérite d'une nouvelle lampe inventée par M. Parker, et dans laquelle l'huile est chauffée par la flamme à la température de 200 à 250°F. (75 à 97° ft.) avant que d'arriver.- à la mèche, il m'a été nécessaire de m'assurer du degré de fluidité qu'acquérait l'huile par l'élévation de

des différences pouvant provenir de changements

dans la position du siphon, j'ai répété les expériences par un procédé plus exact. Le liquide; soit froid, soit élevé à une tempéra-

ture déterminée, est placé dans un entonnoir en verre, terminé par un:tube bien cylindrique d'un huitième de pouce en diamètre, et de trois pouces

de longueur. L'entonnoir est supporté par un pied, et laisse écouler le liquide qu'il contient, dès que l'on retire une cheville de bois qui ferme l'orifice du tube. Un chronomètre, placé à côté, donne en secondes le temps que dure l'écoulement. Le volume du liquide employé est pour tous