Annales des Mines (1839, série 3, volume 16) [Image 336]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

FABRICATION

DU CHARBON Roux EN FORÊT.

Mines, t. XI, p. 52g) qu'il y avait d'heureux résultats à obtenir. M. l'ingénieur en chef Gueymard , et M. Diday, , ingénieur ordinaire, firent

belge, M. Echement , annonçait avoir résolu, à

produisait bien du charbon roux, mais avec lui une quantité considérable de charbon noir au centre de la meule. Ces résultats sont rapportés (Annales, t. XIII, p. 48g). M. l'ingénieur Gru-

rendre sur les lieux, et je vis exécuter une carbonisation. Je n'ai point encore étudié complétement le procédé, je n'ai pu me rendre un compte positif des frais de l'opération ; mais ce que j'ai

658

dans l'Isère des essais de carbonisation en meules ; les résultats qu'ils obtinrent furent imparfaits. On

ner, , qui a étudié le procédé de carbonisation autrichien, pénétré de l'inconvénient que présentera

toujours la disposition en meules circulaires, a fait voir (Annales, t. XIII, p. 5g6) qu'il y aurait des avantages incontestables à substituer la méthode de carbonisation en tas rectangulaires à celle en meules ordinaires pour la préparation du charbon roux. Nous fîmes de concert avec un maître de forges de l'arrondissement de Vouziers ( Ardennes ) dans

659

peu de frais et par un procédé simple, le problème dont la solution nous préoccupait. Il vint appliquer son procédé dans les bois de Chéhéry ( Ardennes). Je m'empressai de me

vu rue fait .penser qu'il y a de l'avenir dans la mé-

thode de M. Echement; et bien que je ne puisse affirmer que le problème de la fabrication du charbon roux soit complétement résolu, je crois cependant que l'on est sur la voie de la solution. C'est ce qui me décide à indiquer succinctement en quoi consiste le procédé Echement. Je rue réserve de suivre plusieurs opérations ; et, après m'être rendu un compte exact des frais et dépenses, et des résultats définitifs, je donnerai une descrip-

le courant de 1838 , plusieurs tentatives de carbonisation en meules qui furent infructueuses ; nous obtînmes des résultats analogues à ceux de MM. Gueymard et Diday, , c'est-à-dire du char-

tion plus étendue de la méthode, si toutefois le

bon roux, mais aussi une forte proportion de

petit canal ab (Pl. XI ,fig. 3 à 5). Les deux parties de l'aire vont en s'inclinant légèrement vers ce canal. La section de cette rigole est un quarré

charbon noir. Nous vîmes qu'il fallait renoncer

à la disposition en meules ordinaires, par laquelle on devait toujours obtenir beaucoup de charbon noir, ce que l'on doit absolument éviter. L'uniformité du produit étant une condition du premier ordre, j'exposai au maître de forges, chez lequel les essais furent faits, la Méthode autrichienne , et je lui proposai de tenter de nouveaux essais par ce procédé. Il y consentit, et nous

étions sur le point de faire nos premières recherches , quand nous apprîmes qu'un métallurgiste

résultat répond à nos prévisions. On prépare une aire rectangulaire au milieu de laquelle on creuse dans le sens de la longueur un

de orn,20 de côté environ. On recouvre le canal par des plaques de fonte disposées de manière à laisser

une petite issue dans toute la longueur, vers les parties de l'aire à droite et à gauche. En avant, on creuse en terre une petite fosse; dans la partie cd de cette fosse, on place quelques barreaux pour y

établir un foyer. Le bois à torréfier est disposé avec soin horizontalement et perpendiculairement dessus duquel , sur toute la

au canal ab ,