Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 292]

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DE SUBSTANCES MINÉRALES.

ANALYSES

Analyse des MATIÈRES SALINES provenant

de l'amalgamation des minerais d'argent à Freyberg ; par M. P. Berthier. On a lavé complétement oo gr. de minerai grillé pris çà et là sur une masse d'un quintal ; on a évaporé les liqueurs, et on a obtenu 36 gr. de sels anhydres. On a trouvé ces sels composés de : Sulfate de chaux Sulfate de zinc Sulfate de manganèse. Sulfate de magnésie. Sulfate de soude Chlorure de sodium.

.

0,237 0,142 0,106 0,035 0,126 0,354

5/9

forme une partie constituante du granite. M. Laurent a analysé un minéral venant de l'Ariége. Voici les résultats de ces deux analyses Spodum.ne de Stockholm. Soude. . Potasse.

.

8,11

Oxygène.

1,20 2,05 0,65 Alumine. . . 23,95 Oxide de fer. 0,50 Silice. . . . 63,70 . . Chaux. . . . Magnésie. . .

2,07 0,20 0,57 0,25 11,181

0,15i

33,09

1

3,6 IO

Spodumène de l'Ariége. Soude. Chaux. .

8,9

.

1,000

On voit que dans l'opération du grillage il se forme une quantité énorme d'acide sulfurique, qui sature toutes les basés contenues dans le minerai à l'état de carbonates, et qui décompose environ le cinquième du sel marin employé dans l'opération ; mais la matière grillée ne contient ni sulfate de fer ni sulfate de cuivre.

.

.

Magnésie.. .

3,,

0,2 Alumine. . 24,6 Oxide de fer. 0,1 62,6 Silice.. . . .

2,2 0,8

f

11,5

4

32,5

11

Berzélius déduit de son analyse la formule

Na Si + Al Si. M. Laurent établit la formule

3NaSi±4AISi Sur la composition chimique de roLiconAs;

par M. Robert Hagen. (Ann. de Pog., t. 44, P. 329.) Nous connaissons j usqu'ici deux analyses deroli-

goklas, minéral que M. Berzélius appelle spodumène à base de soude. Ces deux analyses, l'une de Berzélius, l'autre de Laurent, s'accordent assez bien entre elles. Berzélius 'a analysé un échantil-

lon de Danwilïstull , près de Stockholm, où

il

qui s'accorde mieux avec les résultats des analyses,

mais qui étant moins simple devient par cela même moins vraisemblable. M. Berzélius attribue à des impuretés existant

dans la matière qu'il a analysée et qui n'était pas cristallisée les différences entre les résultats de l'analyse et les nombres de la formule ; il était d'après cela intéressant d'examiner de nouveau un échantillon bien cristallisé. M. G. Rose a eu la complaisance de mettre à ma disposition un é-