Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 280]

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Erdnot DES SCORIES D'AFF1NÀGE , ETC.

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donnerait en outre les scories pilées et prêtes à être mélangées avec la chaux et le fraisil de coke. Il résulte de ce que nous avons dit, que des essais déjà faits pour faire passer les scories dans des hauts-fourneaux qui marchaient à l'air froid, demandent à être répétés au moins dans ceux à air chaud. En tous cas, les résultats heureux obtenus à l'usine de l'florme engageront, il faut l'espérer, les maîtres de forges à employer les scories d'Aina ge , ne frit-ce que quelques jours avant l'époque où ils ont l'intention de mettre hors.

ANALYSES De substances minérales. ( TRAVAUX DE i838.)

i. Description et évaluation des MINES DE SOUFRE de Perticara et de Marazzana, en Romagne ,

appartenant au comte Jean de Cisterni de

Rimini; par M. François Gaudenzi , ingénieur pontifical ( Forli , 15 juin 1837).

Ces mines sont situées dans la montagne par laquelle on gravit les Apennins , au nord de l'Italie

centrale, à une distance de 12 milles ( le mille est de 1489 mètres) :de la ligne générale de leur crête, au couchant et précisément au-dessous du rocher de Perticara , communes de Talamello et de Sainte-Agathe de Fieltre, légation d'Urbain et

Pesaro, à 25 milles en ligne droite de la mer Adriatique. Elles se trouvent entre la Marecchia et le Savio , à peu près à égales distances de ces deux rivières. Deux routes y conduisent, l'une par la 'vallée de la Marecchia ; l'autre, par SaintArcangelo et Sogliano, suit la crête du contre-fort qui sépare le bassin du Savio de celui de la Marecchia .

Le rocher de Perticara , élevé de 400

5oo mètres au-dessus du niveau de l'Adriatique, parait être, ainsi que celui de San-Marino (SaintMarin, république enclavée dans la province d'Urbain) de formation contemporaine à l'Apennin. Le nom vulgaire de ce rocher, que l'on voit de trèsloin, est Perticaglia, que l'on fait dériver de Pars