Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 228]

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DISPOSITION NOUVELLE 45° position verticale, il est évident que la 'difficulté dont il s'agit serait complétèment supprimée. Tel est le problème qu'a résolu M. d'Oeynhausen- Par l'appareil à la fois simple et ingénieux que -représentent avec détail les sept figures de la planche X11. Cet appareil consiste essentiellement en une pièce ab, qui divise la ligne totale des tiges en deux portions distinctes : l'une supérieure A ,'qui

sïllonge à mesure que le trou s'approfondit liutreinférieure B , ayant seulement la longueur néeessaire pour que l'outil produise un choc suffi-

sant sur le fond du trou. L'appareil se rattache à la. ro nière ordinaire (à vis, :dans le cas du sondage

Neusalzwerk) d'Un côté, par la vis e à inférieure de la portion de tiges A fini l'extrémite

doit rester suspendue après que l'outil a frappé le fond. -du trou; de l'autre, par l'écrou b, à la portion B qui .est liée invariablement à-eet outil.. La pièce en question est percée d'un trou carré c (fig.ii-); dans lequel peut jeuer librement, dans' le sens vertical seulement', la tige carrée de. Toutefois l'étendue de ce mouvement , qui doit être moindre que la hauteur de chute de chaque coup de sonde, se trouve limitéeipar l'étendue de la cavité fg dans laquelle la pièce cl .doit con, stamment rester comprise. Il convient d'ailleursi d'ajouter que l'appareil employé à la surface poui" la manoeuvre de la sonde est disposé de telle sorte que la pièce d ne peut jamais venir;frapperi-en Il est aisé de comprendre que lorsqu'on soulève les' ,

tiges pour faire battre la sonde, la portion B est stis-

pendue eng par la pièce d. Lorsqu'au contraire

DE TIGES DE SONDE.

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sonde retombe, cette pièce se soulève dès que l'outil a frappé le fond du trou ; la portion A continue à descendre d'une quantité moindre que la distance d f ; elle se trouve alors suspendue , et soustraite complétement à l'influence de la réaction produite par le choc de l'outil.

e

La portion inférieure de tige B se trouve sou-

mise, à la vérité, à l'ébranlement produit par le choc de l'outil ; mais elle n'a jamais une longueur assez grande, même dans le sondage le plus pro-

fond et dans les terrains les plus durs, pour se rompre, et même pour se courber d'une manière nuisible au forage. Le mouvement de rotation donné à la tête des tiges se transmet à l'outil, malgré l'indépendance

partielle des deux portions de tiges, parce qu'en raison de sa forme carrée, la pièce de doit suivre

tout mouvement de rotation imprimé par la

tige A à la pièce ag. On pourrait objecter que les avantages qu'on vient de décrire sont balancés en partie par un inconvénient, celui de rendre inutile, dans l'ac, toute la quantion exercée par le choc de tité de mouvement que recèle la partie supérieure de la tige à l'instant où la chute de la sonde se termine. Cette perte est réelle; mais loin d'être un inconvénient, elle n'offre que des avantages. L'expérience indique, en effet, que la quantité de mouvement nécessaire à l'action la plus utile de l'outil a une limite, qui est considérablement dépassée dès que le sondage acquiert une certaine profondeur. Quand cette limite est dépassée, l'excès de la quantité de mouvement, loin de servir