Annales des Mines (1838, série 3, volume 14) [Image 161]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

ourriLS EninpxÉ5

soit préalablement relevée de om,25 à om,3o au moins an-dessus de la roche que l'on veut élargir, et qui a dû précédemment être forée au diamètre intérieur des tubes. L'e. trépan , arrivé à la base des tuyaux, et n'ayant plus ses lames prisonnières dans leurs parois, s'ouvre par la force des ressorts intérieurs : some ; et en tou,rnant à chaque coup le manche directeur des tiges, l'on fait un trou suffisamment large pour que la colonne puise passer librement. On renouvelle la même manoeuvre à chaque banc de roche, et la colonne peut filer ainsi tant que la pression horizontale n'est pas trop forte. Patte d'écrevisse (fig. 7). Lorsqu'une colonne de tuyaux a été descendue dans un trou de sonde

et qu'a la base de la colonne l'on rencontre soit une couche de craie, soit une couche de marne ou d'argile, cet outil s'emploie utilement ponr travailler au-dessous des tuyaux sur un diamètre plus grand que leur extérieur même et permettre ainsi de les pousser plus avant.

Pour descendre cet outil, l'on serre fortement

les mâchoires b avec les mains pour les introduire

dans le tube, en faisant obéir le ressort a , qui

reprend son élasticité aussitôt que l'outil est boa> des tuyaux : alors, en rôdant, l'on élargit le typa précédemment fait. Cet outil sert encore à faire reconnaître si une colonne est blessée et à quelle profondeur l'inconvénient doit être réparé:

Tarières avec soupapes à boulet. Tarière à boulet et à langue de serpent. Tarières avec soupapes à boulet (Ar. 8 et 9).

DANS LES TRAVAUX DE SONDAGE.

32

La soupape à anse (fig. 8), se manceuvrane'à 'là corde, est d'un bon usage dans un trou de sonde libre et pour agir sur des sables fluides peu comprimés : un mouvement de pompage fait monter et descendre le boulet a dans l'espace b; il ne peut s'élever plus haut, la bride c lui barrant le chemin, et il ne peut sortir, retenu qu'il est par le coquetier d en fer tourné. L'abaissement de la tarière enlève le boulet en c et laisse vide le passage e le sable s'y place ; l'enlèvement de la tarière fait retomber le boulet en cl, et il ferme le passage aux sables arrivés en b: ce mouvement de va et vient répété plusieurs fois, remplit de sable le fourreau , et l'on peut dans un jour; d'une profondeur de loci, vider plus d'un mètre cube.

Lorsque le sable est compacte, il faut des-

cendre au bout des tiges la soupape (fig. 9) faite de la même manière; seulement le boulet est traversé par une tige en fer qui dépasse la base de la soupape et force le boulet à remonter en c : alors,

soit en rôdant, soit en pompant, l'on remplit le

tuyau/. Tarière à boulet et à langue de serpent .

Io). Cette tarière, faite pour les parties supérieures absolument comme les précédentes, est armée à sa base d'une tarière rubannée ou langue de serpent : elle se manoeuvre en rôdant. La base

(fig.

aigu ë , remuant les sables entassés les force de

monter en e et de soulever le boulet a qui s'élève jusqu'en c. En continuant de rôder, _le sable dé-

passe le boulet, remplit le fourreau f; et lorsque l'on relève la tarière , le poids du sable contenu dans le fourreau.f pesant sûr le boulet a le force de descendre de c en e : il 'ferme herméti-