Annales des Mines (1838, série 3, volume 13) [Image 39]

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DU DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE.

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TERRAINS TERTIAIRES

calcaire. argileux blanc avec huîtres, on retrouve

La mollasse sableuse prend quelquefois dé la,

de la mollasse sableuse recouvrant des argiles grises, blanches et rouges, très-Chargées de cal, caire. A Clairac même, la rive droite du Lot est formée d'argile grise et jaunâtre, associée à de la

consistance, et fournit une pierre de taille tendre,

connue dans le pays sous le nom de tuf; on

l'exploite, à Abondance, Birac , Gontaud, et dans un grand nombre d'autres lieux. Au nord de Nicolle , près du confluent du Lot et de la Garonne, sur un plateau élevé d'environ 7o mètres au-dessus des eaux ordinaires de ces fleuves, on exploite pour moêllons et pierres de taille un calcaire argileux, poreux, gris de fumée, très-fétide, avec nombreux fossiles d'eaii douée, lymnées , planorbes, hélices, etc. , ainsi que divers ossements de quadrupèdes. Les bancs calcaires ont ensemble environ 4 mètres d'épaisseur, sans interposition d'aucun lit d'argile. En plusieurs points du plateau, ils constituentle sol même, dans, les autres ils sont recouverts par un calcaire argileux blanc, quelquefois pulvérulent, associé à de l'argile verdâtre , et présentant, à sa partie inférieure, des galets de calcaire gris de fumée, dont la forme arrondie annonce qu'ils ont été roulés.

Ce dépôt supérieur , dont l'épaisseur est de-3 mètres au plus , renferme des huîtres nombreuses dont les deux valves, souvent juxtà-posées ont quelquefois o'", i5 de longueur. ( Voir -

fig. 3.)

Au-dessous du calcaire gris de fumée se trouve-de la mollasse sableuse associée à du calcaire argileux blanc, épais de plusieurs mètres mais trop gélif pour être exploité. Dans ce calcaire argileux blanc on trouve également des huîtres nombreuses.Sur le versant qui regarde Clairac, j'en ai recueilli plusieurs dont les valves sont ja là-posées.

En descendant vers Clairac , au-dessous du

mollasse sableuse, et appartenant, comme lesprécédentes, à la formation d'eau douce. En amont de Clairac, sur la rive droite du Lot, on ne trouve plus le calcaire argileux gris de fumée , signalé aux environs de

mais les

plateaux les plus élevés qui couronnent les coteaux sont formés d'un calcaire blanc, compacte, associé à du quartz, et renfermant des fossiles d'eau douce.

Nulle part le quartz n'est assez abondant pour fournir des meules de moulins. La puissance de ce calcaire augmente à mesure qu'on avance de l'ouest vers l'est. Près de Monbarbat ( ouest du bourg de la Parade), il est exploité sur une épaisseur de 3 mètres environ ; à Monségur , près

Fumel, il se montre sur 8 mètres de hauteur, et constitue un escarpement autour du plateau sur lequel le village est bâti. Ce calcaire paraît être le prolongement de celui que j'ai signalé au-dessous du calcaire gris de fumée à Nicolle , il repose d'ailleurs lui-même Sur des argiles grises blanches et rouges, sans mica, associées à du calcaire argileux blanc, avec taches rouges, et de la mollasse

sableuse, où le ciment calcaire est souvent trèsabondant.

Près du moulin à vent de Monbarbat j'ai encore trouvé une huître dans le calcaire argileux blanc , mais en amont je n'en ai plus rencontré. La partie stratifiée des terrains tertiaires est :alors

composée d'une seule formation d'eau douce,