Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 302]

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NOTICE GÉOLOG IQUE

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ETC.

n'existe point. A la, partie inférieure de cette

a.,'

formation de lias, :on observe un macigno, des calcaires arénacés et sublamellaires , et à la partie supérieure un calcaire bleu marneux pétri de bélemnites. Le macigno présente des passages à un terrain d'arkose : cette dernière roche est elle- même liée clans ses assises Supérieures-à un grès siliceux ou quartz jaspe auquel appartient le gîte de minerai de fer. Des calcaires de l'étage inférieur des formations oolitiques paraissent généralement au-dessus du lias : ces deux terrains sont recouverts sur les plateaux par des silex accompagnés de glaises ferrugineuses. Ces caractères de la formation jurassique s'accordent avec ceux qui sont indiqués par M. Fournel , dans l'étude des gîtes houillers et métallifères du Bocage vendéen nous 'remarquerons seulement qu'ici, la liaison du terrain d'arkose et

de la partie inférieure du lias, nous paraît évidente, tandis qu'aux environs de Fontenay -leComte , les grès feldspathiques , observés par M. Fournel laissent des doutes sur l'âge auquel ils appartiennent.

L'existence et la position du gîte ferrifère de Nanteuil sont aussi d'accord avec les études et prévisions de MM. de Bonnard, de Cressac et Manès, relatives à la formation métallifère qu'on rencontre à la limite des terrains primitifs et secondaires dans le sud-ouest de la France. ,44te

EXPÉRIENCES

Sur le produit des pompes, Pa. M. CASTEL; Communiquées par M. D'AUBUISSON , Ingénieur directeur des mines.

Si une pompe était parfaite, que la garniture du piston contînt entièrement l'eau, que les soupapes fermassent hermétiquement, et qu'elles fermassent instantanément dès que le' piston aurait

atteint le haut de sa course, on obtiendrait , à chaque relevée , un volume d'eau égal au solide engendré par la base du piston dans son ascension.

Mais, il n'en est jamais ainsi, l'on compte qu'il y a toujours une perte, ou un déchet dans le volume d'eau élevé, et on l'estime de un à deux dixièmes pour les pompes ordinaires; l'on admet encore

qu'il y est d'autant plus grand que le piston

monte plus lentement (i). Cependant une bonne construction et un entretien soigné peuvent réduire considérablement ce déchet : par exemple, dans les pompes de la plus grande et de la plus belle des machines hydrauliques que nous ayons en France, celle qui sert à l'épuisement des eaux qui se rassemblent au fond des mines de Huelgoat, en Bretagne, M. Juncker, auteur de cette machine, ayant comparé le produit réel avec le produit théorique, n'a trouvé le premier que de -;--; plus faible (2). Traité d'hydraulique à l'usage des ingénieurs, pag. 437.

Annales des mines, 1835, tom. VIII, pag.,268.